C’est officiel, AIG va être démantelé « proprement » par l’administration Obama en 4 entités. « Cette compagnie deviendra plus petite d’ici à la fin 2009. Encore plus petite à la fin de 2010 », a déclaré M. Liddy, le PDG de l’ex numéro 1 mondial de l’assurance. Comme quoi, être le premier n’est pas gage de qualité.
Il a ajouté: « en devenant plus petit, on diminue le risque« . Un peu auparavant, M. Liddy avait indiqué aux parlementaires que la branche financière AIG Financial Products, à l’origine de la chute du groupe, avait encore pour 1.600 milliards de dollars d’exposition sur des contrats risqués.
La fin des grosses compagnies multinationales est annoncée, il faut redevenir petit pour être solvable, compétitif et efficace. Et surtout compartimenter les risques (1 600 milliards ?!). Oui, le libéralisme moribond agonise dans l’indifférence générale des acteurs économiques : les contribuables vont payer quoi qu’il arrive. La fin de la mondialisation aussi ? Enfin le retour aux économies locales, et au vrai voyage, aux vrais commerçants et non plus aux rapaces capitalistes. Il est temps de rêver et d’agir.
Nicolas
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La Roche Aux Loups
Fin d’un système
C’est officiel, AIG va être démantelé « proprement » par l’administration Obama en 4 entités. « Cette compagnie deviendra plus petite d’ici à la fin 2009. Encore plus petite à la fin de 2010 », a déclaré M. Liddy, le PDG de l’ex numéro 1 mondial de l’assurance. Comme quoi, être le premier n’est pas gage de qualité.
Il a ajouté: « en devenant plus petit, on diminue le risque« . Un peu auparavant, M. Liddy avait indiqué aux parlementaires que la branche financière AIG Financial Products, à l’origine de la chute du groupe, avait encore pour 1.600 milliards de dollars d’exposition sur des contrats risqués.
La fin des grosses compagnies multinationales est annoncée, il faut redevenir petit pour être solvable, compétitif et efficace. Et surtout compartimenter les risques (1 600 milliards ?!). Oui, le libéralisme moribond agonise dans l’indifférence générale des acteurs économiques : les contribuables vont payer quoi qu’il arrive. La fin de la mondialisation aussi ? Enfin le retour aux économies locales, et au vrai voyage, aux vrais commerçants et non plus aux rapaces capitalistes. Il est temps de rêver et d’agir.
Nicolas
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