Manifeste vert et noir

PENSONS LOCALEMENT, AGISSONS GLOBALEMENT !

À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, et adoptent la vision du monde anthropocentrique (centrée sur l’être humain) de la “civilisation” industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce type de “civilisation” sont anti-écologiques, spécistes, et liberticides.

Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain). Par opposition à l’écologisme “humaniste”, qui n’engendre qu’un simple “environnementalisme” politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception “naturaliste” de l’Ecologie: l’ ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ ECOLOGIE PROFONDE. Et considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale des individus et des collectivités d’individus, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal écologiste libertaire : l’ ANARCHISME VERT.

Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons profondément les connexions existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand “Tout”. Que nous soyons athées, agnostiques ou panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable “guerre sacrée”, et nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature, sous les diverses formes que celle-ci peut revêtir.

Les anarchistes verts rejettent tout compromis réducteur, en refusant de se situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” indirecte parlementaire et bourgeoise qu’ils combattent de toutes leurs forces. Ainsi, bien que farouchement opposés aux diverses idéologies autoritaires et/ou réactionnaires, et tout en s’identifiant nettement au courant libertaire, ils ne se positionnent ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme “humanitariste” ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, “bleus”, ou “bruns”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et savoir s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.

Les fondements idéologiques et les principaux axes de lutte des anarchistes verts reposent sur :

-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)

-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc… (ECOLOGIE PRATIQUE )

-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni: solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOCIALISME LIBERTAIRE, SUBVERSION VERTE , ET ANTI-PLOUTOCRATIE)

-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ETFÉDÉRALISME)

-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur diversité, et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTERNATIONALE)

-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)

-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité spéciste, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (LIBÉRATION ANIMALE, ANTI-SPECISME)

-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)

Notre projet de société, anti-autoritaire, en rupture totale avec le principe centraliste et oppressif de l’”Etat-Nation”, s’articule autour du concept libérateur des “groupes d’affinités”. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.

Totalement libres et indépendants de toute structure organisationnelle et/ou hiérarchisée, les anarchistes verts entendent simplement oeuvrer à la diffusion et au développement de tout ou partie des idéaux précités, par les moyens que chaque individu jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.

Nous autres, anarchistes verts, nous affirmons comme résolument écologistes, libertaires, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et “bien-pensants”, de “droite” comme de “gauche”, et que ceux-ci se veuillent autoritaires ou non. Nous autres, anarchistes verts, de toutes origines sociales et ethniques comme de toutes nationalités, entendons tout simplement lutter pour la défense de la VIE, du FUTUR DE LA PLANETE, de NOTRE FUTUR, et de la LIBERTE !

Hans Cany / Alliance Oppositionnelle Anarchiste

42 Réponses to “Manifeste vert et noir”

  1. larocheauxloups Says:

    Ouais, Charlie, parles-zen à nos politiques!
    Beaucoup de points intéressants dans cette analyse, une vraie vision d’ensemble et de société totalement nouvelle et libérée de la chape de pensée unique. Tout à fait d’accord qu’il faudra, dans les prochaines années retrousser nos manches et prendre en main nous même la politiques des Etats ou groupements régionnaux par le biais de la participation.
    Attention tout de même aux personnifications un peu rapide style Terre-Mère, Gaïa. La Terre est un système complexe auto-régulé qui abrite la vie et réagissant à chacune de nos modifications, certes, mais de là à parler d’un « esprit de la Terre »… Encore une affirmation sans fondements. Attention également aux notions un peu floue genre néo-malthusianisme, on est trop nombreux et tout çà. C’est un peu moyen… Que l’on soit fédérés en région identitaires ou que l’on reste sous la coupe d’un gouvernement mondial orienté, ce sera, de toutes façons, un des problèmes futurs de l’Humanité.
    Sujets en cours de réflexion…

    Franck.

    • larocheauxloups Says:

      Lis le livre de Lovelock sur l’hypothèse Gaïa, Franck, il est passionnant. Une théorie comme une autre qui essaye d’expliquer le monde où l’on vit. Le sectarisme des deux côtés est néfaste à la réflexion.
      Le paragraphe sur la natalité parle simplement de reconnaître la finitude de notre planète, et donc de l’espace non expansible pour l’humanité. Il n’y a malheureusement qu’un pas vers un néo-malthusianisme nauséabond.
      Nicolas

  2. La Nature est Violence ,Sélection ,Hiérarchie et Soumission acceptée devant qui est le plus capable. Elle est aussi fidélité au clan et partage entre ses membres en fonction du besoin de chacun. Elle est aux antipodes de l’utopie anarchiste. Cela n’est ni bon ni mauvais mais correspond à l’ordre naturel des choses. Observez une meute de loups et voyez par vous meme si son fonctionnement à quelque chose à voir avec la vision angélique d’une hypothétique solidarité globale de ses composantes. Le loup n’est pas le frère de l’agneau et le brin d’herbe ,créature aussi vivante que n’importe quelle autre ,n’est certainement pas ravi d’etre ruminé par la vache. Dans la Nature ,le combat est continuel. Il est la condition essentielle à la vie mais chacun y prélève ce dont il a besoin ;pas plus ,pas moins. C’est l’oubli de cette juste mesure qui est à la source de tous nos maux. Le rousseauisme continuellement prèché par les pseudo-écologistes de tous poils n’est qu’un fantasme ou au mieu une histoire pour enfants. Tant pis si mon commentaire choque. Je n’aime pas hurler avec les loups.

    • larocheauxloups Says:

      Lutin44,
      dommage que vous ne hurliez pas avec la meute. Tous les avis sont les bienvenus. Il me semble que vous comprenez ce manifeste de travers, si la Nature est sauvage et vivante, l’homme doit dépasser son statut animal pour se développer et évoluer, et le but de ce manifeste est d’appeler à un monde différent, loin de toute naïveté écolo et de dialectique politique manichéenne. L’anarchisme vert est loin d’être un rousseauisme béat, ni une histoire enfantine. Juste une ligne radicale pour agir concrètement.
      Nicolas

  3. « Le paragraphe sur la natalité parle simplement de reconnaitre la finitude de notre planète ,et donc de l’espace non extensible pour l’humanité. » Tout le problème découle de là et tant pis si cela doit etre interprété comme un « néo-malthusianisme nauséabond ». Faire l’autruche n’a jamais évité les ennuis et si l’on considère que toute vérité est bonne à dire (au moins sur ce forum et dans les limites que nous autorise une batterie de lois liberticides rarement dénoncée par ceux qui font profession de défendre la libre expression) ,il est illogique de se voiler la face.

  4. L’Anarchie ,quelle que soit sa tendance ,ne pourra jamais etre vécue que par une élite d’individus. Le commun des mortels ,depuis toujours ,préfèrera la soumission et la sécurité à la Liberté et l’incertitude. Peu leur importe la longueur de la chaine pourvu que la gamelle soit pleine. L’homme est un animal social et qui dit société implique lois et contraintes pour le bien de tous et en particulier des plus faibles et des moins capables. Cela n’a rien à voir avec le capitalisme omnipotent qui n’est après tout qu’un individualisme exacerbé et totalement amoral pas si éloigné au final des théories stirneriennes.

  5. L’Homme doit assumé son statut animal et arrèter de se croire le centre du monde à la manière de ce que prèchent les religions monothéistes véritables ennemies de l’ordre naturel et dont les anarchistes sont les disciples inconscients.

    • larocheauxloups Says:

      tout à fait d’accord, Lutin44, j’avais mal compris votre premier commentaire. Il est temps de sortir du démagogisme écolo durable et d’ouvrir les yeux.
      Nicolas

  6. larocheauxloups Says:

    Et c’est là où çà diverge: l’Homme n’est pas un animal comme les autres, justement. Un animal, certes, mais qui a tout de même cette capacité de penser par lui-même à de nouveaux modes de vivre ensemble. Contrairement aux loups ou autres animaux dits « sociaux » (le loup est, d’ailleurs, considéré comme le meilleur exemple « d’organisation sociale » dans le règne animal), l’homme a ce pouvoir de ne pas juste subir de manière innée un schéma social prédéterminé et de s’y « plier » toute sa vie. Et il n’y voyez pas là de « rousseauisme béat ».
    Le fait qu’un modèle plus équitable soit si difficile à appréhender vient du fait, comme vous dites, de l’individualisme, mais aussi de l’environnement culturel médiatique érigeant à longueur de temps en modèle universel et sois-disant indestructible le capitalisme que l’on vit aujourd’hui avec tout ce que cela comporte: schéma social et économique à 2 vitesses fondé sur l’ultra-libéralisme et l’ultra-consumérisme (dont on nous fait croire que la disproportion entre une minorité de très riches et une majorité de défavorisés représente un « équilibre »), culte du chef ou de l’homme politique protecteur de la nation et des « valeurs du bien » (sans demander une minute à ses administrés ce qu’ils peuvent bien en penser).
    Effectivement, tout ce canevas mental paraît lourd à dépoussiérer. Mais finalement pas tant que çà, il suffit d’avoir conscience de ces problèmes de mode de pensée unilatérale et d’y réfléchir posément. Le plus difficile étant, et çà je vous l’accorde, de décoller un peu le public de sa télévision (et, au-delà, de ses croyances).

    Quant à Gaïa, ce peut être une théorie au demeurant séduisante et/ou rassurante, je ne dis pas, mais jusqu’à présent rien ne me dit de manière claire que la planète Terre posséderait une conscience propre et qu’elle nous la manifeste. Rien. Même pas les crop circles :-)! Ce n’est absolument pas du sectarisme, je suis ouvert à de telles idées, en plus, mais il y a un moment où j’ai juste le soucis de ne pas extrapoler trop facilement vers des notions qu’il est impossible de vérifier. Je me méfie de toute personnification un peu hasardeuse. Pour moi, la Terre est un ensemble complexe d’interdépendances auto-régulées très subtil qui réagit au moindre de nos modifications comportementales, surtout quand on a tendance à devenir de plus en plus nombreux, effectivement.
    En ce qui me concerne, je pense plutôt que la conscience de la Terre est précisément l’être humain, pour les raisons que j’évoque en début de ce message, à savoir cette possibilité d’avoir une vision d’ensemble de ce système merveilleux qu’est la Terre et de poser une réflexion quant à la meilleure manière de le préserver et d’en vivre, déja pour nous et surtout pour les générations futures. Nous n’avons pas d’autres solutions que l’harmonie avec cette planète qui nous abrite. Et c’est pour çà que cette mutation de schéma de pensée est difficile. Parce-que c’est à notre conscience globale, à nous être humains, de faire ce petit bond en avant pour évoluer vers des notions plus égalitaires et une structure décisionnaire beaucoup plus « horizontale » que la hiérarchie politique actuelle.
    Il n’y a absolument rien d’anthropocentrique dans ce que je dis, juste un constat simple. Ce ne sont quand même pas les lions ou les dauphins qui construisent des villes, bâtissent des industries ou des téléviseurs HD!

    En ce qui concerne la surpopulation, elle peut-être liée à la culture d’un peuple où son degré d’industrialisation ou développement économique. La surpopulation peut-être lié à la pauvreté. C’est un phénomène très complexe composé de multiples variantes d’un pays à l’autre et je ne prétends aucunement avoir de solution ni même d’avis tranché quant à cette problématique. Là encore, il faut faire très attention à ce qu’on dit. Cette question, et la façon dont on pourrais l’envisager, mériterait amplement un débat démocratique de nature participative à échelon local. Je m’arrêterais ici car ce ne serait que vaste blabla bien inutile que de continuer sur un sujet aussi vaste et dont je connais aussi mal les particularités. Il est tout de même bon de rappeler les dégâts psychologiques certains que peut provoquer en Chine la politique de régulation de la natalité, décision prise par un pouvoir central sans aucune consultation des populations. Réels dégâts dont les grands médias occidentaux nous parlent très peu.
    Je noterais juste que la planète nous paraît aujourd’hui surpeuplée parce-qu’on se demande si les ressources naturelles suffiront à satisfaire tout le monde. Peut-être qu’on a l’impression d’une surpopulation dans le cadre d’une vision de société au capitalisme dirigé telle qu’on la vit aujourd’hui, société de gâchis et de rapports économiques déséquilibrés (hiérarchiques, encore une fois). A noter que la majeure partie de la population mondiale s’agglutine sur des très petites surfaces qu’on appelle des villes alors que nombre de grands espaces restent déserts. Il n’y a qu’à voir les Etats-Unis… C’est sûr que les grandes villes d’aujourd’hui ont été bâtie, pour la majorité, sur des terrains au départ favorables à la sédentarisation mais qui dit que, dans un système fondé, par exemple, sur un maillage d’éco-villages ou éco-bourgades plus nombreuses mais de tailles modestes se développant autant qu’elles le peuvent sur les interdépendances et ressources locales, on ait toujours l’impression que 6 milliards d’habitants soit le signe d’une surpopulation? Le documentaire We feed the world de l’autrichien Erwin Wagenhofer commence par la statistique qui tue: la quantité de denrées produites par l’industrie agro-alimentaire actuelle permettrait de subvenir concrètement aux besoins d’une population de 12 milliards d’habitants. Le grand public ne le sait pas parce-que la moitié de cette production, pour des raisons d’hygiène alimentaire, est bazardée tous les jours.
    Ces quelques données tangibles, sans même se lancer dans un idéalisme échevelé, donnent déja matière à réfléchir. C’est ce qu’on pourrait appeler la relativité du point de vue: la terre est surpeuplée? Dans le schéma de société à l’économie déséquilibrée et l’industrie polluante qui est le nôtre aujourd’hui, oui, dans un autre, pas forcément. Mais changer de mode de société (donc de pensée) demande un effort.

    Je suis d’accord dans le fait que la Nature comporte sa part de violence, c’est une nouveauté pour personne. Çà ne veut pas dire qu’il faut reproduire indéfiniment une structure socio-économique (voir culturelle) fondée sur ce principe de violence, de hiérarchie et d’intérêt perso (donc privé). C’est là le défi de l’Humanité que d’élaborer un tissu d’interrelations fondé sur une répartition plus égalitaire des richesses. Cela fait partie intégrante de l’évolution de l’espèce humaine aujourd’hui. Et l’on peut très bien envisager une telle société sans forcément tomber dans la béatitude hippie déconnectée ou « l’utopie anarchiste », ce peut être très terre à terre sans pour autant être dénué de conscience, conscience qui oeuvrerait vraiment vers le bien être d’une collectivité, quelle qu’elle soit.
    Cela ne veut pas dire non plus raboter les individualismes ou prétendre supprimer les antagonismes, même les conflits d’intérêts ou de personnalités, il y en aura toujours, on ne parle pas de faire le monde merveilleux des Bisounours! Mais l’Homme a cette capacité de réfléchir à d’autres logiques de fonctionnement.
    D’ailleurs on en débattrait pas ici si ce n’était pas le cas.

    Franck.

    • larocheauxloups Says:

      belles pistes de réflexions en effet, inutile de s’emballer dans la violence inefficace. La violence appelle la violence, le cercle sans fin.
      Cependant, j’adhère de moins en moins à ce discours utopique de « ça ira mieux plus tard en faisant des efforts », connaissant la nature humaine grégaire, moutonnière et violente. Un bel exemple de réussite non violente est Gandhi en Inde, mais il faut voir ce que ce pays est devenu à sa mort, et même le caractère controversé de Gandhi qui pourrissait sa femme selon certaines rumeurs. Personne n’est parfait.
      Je me méfie des chiffres bruts hors principe de réalité : la production alimentaire mondiale peut nourrir des milliards de personne, statistiquement, mais pratiquement la grande majorité de cette production est localisée (USA, Europe du Nord, Chine), et coûterait bien trop cher pour la répartir uniformément sur la planète. Difficile équation.
      Mais tel est le privilège de l’humanité : ne pas se contenter du présent et pouvoir réfléchir, construire, avancer, évoluer ENSEMBLE.

      Nicolas

      PS : les téléviseurs HD sont-ils le summum de la planète ? Est-ce la bonne voie ?

  7. larocheauxloups Says:

    Les efforts de réflexions sont à faire maintenant, tant qu’on est présent. Le seul fait d’avoir un peu conscience des ressorts périmés de la pyramide capitaliste est en soi un progrès. Car çà engage des actes par la suite. Même individuels. Beaucoup de personnes ne sont pas dupes mais ont l’impression d’être seules à penser « différemment » alors que ce n’est pas vrai. C’est juste que l’on ne communique pas et ce serait déja là une première phase vers un « meilleur ». Je ne parle pas de la société de « com » dans laquelle on est baigné jusque dans notre intimité, ce n’est pas avec la télévision qu’on communiquera. Telle qu’elle est structurée aujourd’hui, elle ne fait que véhiculer la pensée dominante du chacun pour soi. Je parle de communication naturelle avec autrui, le truc incontrôlable par aucun « plan vigipirate » ou pseudo-grippal.
    Par contre c’est sûr que si on contente de dire que les « gens sont des moutons », on risque pas d’avancer. Il y a toujours un côté « panurge » dans les masses mais au fond, à un niveau individuel, chacun veut vivre sa vie pénard et faire des trucs intéressants ou qu’il a envie de faire, c’est tout.
    Il faut juste se décoller de l’idée de travail pour le travail, de produire pour produire et d’y perdre ses journées et des années entières. Mais la liberté demande un effort, elle se conquiert, çà tombe pas comme çà.

    Les téléviseurs ne sont qu’un exemple, c’aurais pu être: va parler de la madeleine de Proust ou de Socrate avec ton chien. Voilà la différence entre les 2 règnes: animal et humain. Même si l’Homme a sa part « animal » et d’animosité, d’agressivité, de sectarisme, d’intolérance. Çà c’est clair.
    Nonobstant, le téléviseur HD, qui n’est qu’un jouet, est quand même une des manifestations de l’ingéniosité technique et industrielle de l’Homme. On ne peut pas le nier. La bonne voie, non, bien sûr, quand on voit la pauvreté des programmes que çà sert à diffuser…

    Franck.

  8. ROSSEL Says:

    Que voilà une bien intéressante conversation.
    Pour répondre à Franck ,je pense que l’Humanité en tant que communauté consciente n’est qu’une vue de l’esprit. Il y a des races (ouh ! le gros mot!) ,des peuples vivant sur un territoire donné selon un mode de vie ,des coutumes et des croyances (peu importe qu’elles soient fantaisistes ou pas) qui leur ont permis de traverser les siècles. Cette diversité était jusqu’à récemment garante d’un équilibre indispensable à la survie de la planète. Les promoteurs et responsables des dègats actuels prétendent faire changer l’Homme. Après avoir domestiqué au delà du nécessaire et raisonnable la Nature sans se préoccuper des catastrophes écologiques connues et évitées de longue date par les « primitifs » ,il leur faut maintenant gommer les différences au nom d’une prétendue « conscience universelle ». Le moyen utilisé est la technologie. Celle-ci engendre la surpopulation ,y compris dans les pays dits riches, et donc une pression croissante sur les ressources naturelles. ll doit effectivement etre possible de faire (sur) vivre sur notre planète beaucoup plus d’etres humains ;mais dans quelles conditions et au détriment de quoi ? La question est de savoir si l’on privilégie la quantité à la qualité. Les traumatismes subis par les individus sont différemment surmontables selon le degré de technicité de la société dans laquelle ils évoluent. Il y a deux siècles la grande majorité des nourrissons mourraient en bas age ;ceci fut appelé le « massacre des innocents ». Les croyances d’alors permettaient aux parents de faire leur deuil rapidement. Ce n’est plus le cas de nos jours. La technique à favorisé l’émergence d’une pléthorique humanité ,fragile ,craintive et dépendante de ceux qui maitrisent la technologie donc le monde.

  9. larocheauxloups Says:

    Alors une petite chose: il n’y a qu’une race d’hommes sur ce cailloux, l’Homo Sapiens Sapiens, c’est-à-dire nous qui dialoguons ici même. C’est une réalité génétique, point. Lorsque les premiers Sapiens sont arrivés dans le sud-ouest de ce qu’on appelle la France aujourd’hui (avec ses zôôôlis p’tits clochers), Sapiens a rencontré Néanderthal qui, lui, était une « branche collatérale » de ce qu’on appelle l’Humanité, donc clairement: une race d’hommes différente. On est d’accord. Pas plus con mais balancés physiquement différemment et peut-être un peu moins ingénieux, Néanderthal s’est éteint à petit feu, bouffé par l’esprit industrieux de son nouveau voisin. Les bouts de phrase provoc et mal venus, n’apportent rien de ce côté là.

    D’accord pour dire que les populations Sapiens « primitives » qui ont peuplées la planète Terre à maints endroits ont recréé, leur culture, leur cosmogonie, leur environnement matériel, chacun leur propre microcosme, quoi. Mais même si elles échangeaient par le biais des routes commerciales et qu’elles se toléraient dans cette optique, elles ne se marchaient pas dessus non plus au jour le jour, il y avait plus de place pour chacun, c’est sûr.
    Là où la comparaison s’arrête, c’est que le temps passe, l’Homme évolue, sa technologie et son savoir (au moins technique) avec. Avec les sociétés dites primitives il est question d’un temps où l’homme n’en était pas arrivé à une production des denrées ou des biens matériels à un niveau industriel, donc à la chaîne pour la plus grande masse. Entraînant aujourd’hui toute l’industrie audiovisuelle consumériste, autoritaire et hiérarchique dans son sillage.
    Effectivement, l’industrie a créé de nouveaux besoin, de nouvelles normes de confort qui se sont mécaniquement et immanquablement répercutés sur les mentalités dites modernes et donc la natalité globale (entre autres). Très certainement. Mais l’ère industrielle n’a pas pointé le bout de son nez comme çà. Aux lendemains de la Révolution Française (on va dire début 1800), les populations des pays et des villes amorçaient déja une pente croissante. Les progrès liées à la vapeur sont arrivés dans ce contexte là. Effectivement, les premiers industriels se sont sûrement dits qu’il y avait là une masse bien plus grande de profits à se faire, mais le tissu social était en mutation vers ce qu’on connaît aujourd’hui. Les deux guerres dites mondiales sont le reflet de cette vision du monde plus globale qui a commencé a émerger au XIXème siècle.

    Ce qui signifie quoi? Que le monde industriel, technologique, financièrement virtuel et mondialisé est aujourd’hui notre réalité sociétale. La Terre n’en est plus au stade où l’Humanité était éparpillée aux 4 points cardinaux, mais bien avec une humanité qui est un peu partout. Enfin pas exactement partout, comme je le disais. Mais plus nombreuse et consciente des répercussions de chacun sur la globalité. Donc elle doit aujourd’hui, si elle veut trouver une solution un peu plus pérenne au modèle de société qui nous est imposé depuis à peu près deux cent ans par le biais du consumérisme, l’envisager de manière qui sera forcément plus globale.
    On ne peux comparer deux « moments » de l’Humanité qui ne sont pas comparables. Refuser de voir cette réalité globale, imposée ou non (là je vous rejoindrais plutôt deux fois qu’une), et ressasser le « c’est pas naturel, l’Humanité n’a jamais été aussi nombreuse avant » ne sert à rien. Le fait est qu’aujourd’hui que nous en sommes là et que c’est cette situation que nous devons faire évoluer vers un meilleur. Parce-que nous n’en sommes plus au stade des tribus, justement. Je pense qu’il est réellement stupide de penser à une « réduction » de la population mondiale, quelle qu’en soit le moyen. Je pense que ce genre de donnée évolue et se réajuste d’elle-même par rapport au niveau de bien être (et pas seulement de satisfaction consumériste) des populations.

    Nous constatons que la concentration verticale des grandes entreprises qui tiennent les diverses industries aujourd’hui relève d’un élan plus idéologique qu’autre chose puisque çà ne profite qu’à une poignée d’individus, qui veulent maintenir coûte que coûte ce système de profit, sans servir la globalité. On parle beaucoup, ces derniers temps, de retour à la sphère locale. L’idée, plus intéressante à mon sens avant de se lancer dans des théories un peu abstraites de réduction de population planétaire, serait peut-être déja de développer un maillage socio-économique plus local fondée sur les échanges concrets (et non plus sur l’argent virtualisé « circulant » sur des marchés boursiers qui n’existent que dans nos têtes) au sein de la société technologique d’aujourd’hui.

    Il est clair que le monde industriel d’aujourd’hui a été façonné de toutes pièces (mais comme toutes les types de sociétés humaines, après tout) et qu’il influe directement sur nos conceptions de société et donc nos idées quant à son « amélioration ». C’est ce qu’on appelle l’évolution.

    Vaste débat…

    Franck.

  10. ROSSEL Says:

    Il y a des races de chats ,des races de chevaux ,de chiens … Toutes issues d’une souche commune ,mais il n’y aurait q’UNE race humaine. Tout comme pour les autres animaux ,c’est l’influence du milieu qui favorise lentement les spécificités communes à des populations permettant de les reconnaitre en tant que race. S’il est tout à fait dans l’air du temps de faire semblant d’ignorer les caractéristiques tant physiques que mentales différenciant les pygmées des esquimaux ou des berbères ,cela n’en constitue pas moins un cas flagrant de « Lyssenkisme ». Le fait que des scientifiques de renom cautionnent par intéret politico-philosophique ou financier une telle aberration ne change rien à l’affaire et n’est en rien une nouveauté. Tous les régimes ont eu de tels énergumènes prèts à toutes les impostures pour imposer la vérité officielle. Il est possible aujourd’hui de déterminer « l’ethnie » ,terme politiquement correct non encore trop diabolisé par les Torquemada de la bien-pensance ,d’un squelette. N’importe quel obstétricien sait pertinemment que le bassin des noires diffère de celui des blanches. Il existe des médicaments tout ce qu’il y a de plus sérieux dont la prescription est plus particulièrement adaptée pour certaines populations. L’ethno-psychiatrie est une discipline qui n’a rien de farfelue. Mais ,halte-là ! il n’y a qu’UNE race humaine. De telles évidences ,pour celui qui les assènent, mènent bien souvent au « reductio at Hitlerum ».

    « Il n’est pire dérèglement de l’esprit que voire les choses non comme elles sont mais comme on voudrait qu’elles fussent » (Bossuet)

    Il est toujours amusant de voir certains amoureux de la Nature se débattre dans leurs contradictions et s’essayer à faire passer un chameau au travers du chas d’une aiguille. La réalité est pourtant simple à défaut d’etre joyeuse. Nous sommes dans le cas de figure d’une cage de souris blanches ayant proliférées faute d’une quelconque séléction ,naturelle ou pas, et qui en viendront bientot à s’entre dévorer dans leur quète de survie. D’une manière ou d’une autre Dame Nature est toujours gagnante. Les etres vivants ,eux, passent. Pour etre tout à fait franc ,je suis absolument pessimiste et cela me parait procéder de la plus implacable logique. La seule solution consisterait à adopter les vues des partisans de la décroissance. Je constate que pa

    • larocheauxloups Says:

      La notion de race humaine est une tentative d’application à l’espèce humaine du concept de race, qui définit des sous-groupes dans une espèce animale[1]. Certains ont longtemps cru pouvoir définir des races humaines différentes par la couleur de la peau ou l’origine géographique supposée (races blanche, noire, jaune…). L’état actuel des connaissances en génétique et en anthropologie physique[2] a permis d’invalider cette sémantique telle quelle dans son analogie animale.
      Wikipédia

  11. ROSSEL Says:

    s plus sur ce forum qu’ailleurs ,les gens (moi compris) en sont à tel point convaincus qu’ils renoncent par exemple à surfer sur le net ,occupation engendrant ,par les matériaux utilisés dans la fabrication des ordinateurs , une pollution loin d’etre négligeable. Idem pour ce qui de la course sans fin consistant à vouloir se doter des dernières éphémères nouveautés technologiques. Quant aux différentes taxes actuelles ou à venir instaurées pour prétendument pallier aux nuisances du système, elles ne sont dans le meilleur des cas qu’un alibi morale et plus surement un moyen pour les gouvernements de remplir des caisses s’apparentant au tonneau des danaides. La philosophie est la mème en ce qui concerne le « commerce équitable » , »tourisme » du mème label , »développement durable » , »éco-citoyenneté » et autres fumisteries portant la marque de fabrique propre à la novlangue orwellienne. Leurres à la Potemkine que toutes ces comédies.
    Nous évoluons dans le Village de la série « le Prisonnier ». Tout comme ses habitants nos contemporains refusent de prendre conscience de la réalité de leur asservissement. Par peur pour les plus conscients ou ,pour le plus grand nombre, à cause du lavage de cerveau distillé seconde après seconde et aboutissant à une véritable sidération mentale par le biais des journaux (de moins en moins car nécessitant un effort de lecture) ,de la télévision ou de la radio.
    Il ne reste plus aux n°6 qu’à tenter de chevaucher le tigre et éventuellement à se regrouper pour faire face dans la mesure du possible à la déchéance générale en choisissant la voie des catacombes.

  12. larocheauxloups Says:

    Et voilà.

    Il serait bon à tout un chacun d’enfin intégrer cette notion (pourtant déja établie depuis longtemps), çà éviterais de se diluer dans des débats qui n’ont pas lieu d’être. La provoc, la pseudo anti-bien pensance affichée et la cumulation d’arguments subjectifs ne changera pas la couleur de l’herbe. Quelque soit notre avis personnel, il y a parfois des réalités qu’il faut savoir accepter, sinon, c’est la porte ouverte au n’importe quoi ou au blabla inutile. L’Homme a beau avoir sa part animale, il n’en reste pourtant qu’une seule race à la surface de ce globe, le Sapiens Sapiens.
    L’hypothèse avait été formulée il y a quelques années par des scientifiques que les indiens du Pérou ou certaines tribus d’Amérique du sud, de par leur physique, pourraient être de lointains descendants de Neanderthal. Ces chercheurs ont vérifié et cette présupposition faite sur simple observation physiologique s’est avérée génétiquement fausse. Les adaptations aux climats locaux créant de sous groupes dont on peut constater effectivement les nuances par rapport à d’autres sous groupes ne veut pas dire qu’on est en présence de races différentes, le fondamental génétique reste commun. Déja que l’Homme possède énormément de gènes commun avec le cochon, alors imaginez entre 2 humains! Même s’ils vivent à 9000 Km l’un de l’autre. Faut arrêter les raccourcis un peu faciles, des fois.
    Je crois que dans ce domaine, il faut surtout une chose: peser ses mots. Il n’est pas question ici de bien pensance gauchiste boboisante et idéaliste mais juste un souci de ne pas dire n’importe quoi.

    Quant au pessimisme de rigueur style « souris trop nombreuses dans une cage trop petite qui vont forcément finir par s’entre dévorer », comme je le disais plus haut (mais des fois je me demande à quoi çà sert d’écrire si c’est pas lu), l’Homme n’est pas QUE un animal. L’animal obéît a ses instincts. L’Homme aussi mais possède ce petit plus qui lui permet d’inventer de lui-même des organisations sociétales complexes. Celles d’aujourd’hui sont fondées sur le pouvoir et le profit, c’est clair, l’uniformisation mondiale qui se développe comme une idéologie pas toujours très claire sur ses intentions (où la novlangue serait véhiculée par la publicité et la télévision). Qui finira peut-être en guerre ou méga dépression financière, qui sait. Mais il ne tient qu’à nous de poser un regard dessus et de sortir du schéma actuel pour inventer autre chose.
    Au-delà du fait d’être un animal, l’Homme est adaptable.

    Alors réduction de population peut-être qu’un jour on en viendra plus que jamais à cette problématique. Mais comment ferez-vous? Euthanasier les « vieux » de plus de 60 ans? Décréter que les couples ne pourront avoir qu’un seul enfant? Un deuxième sur dérogation spéciale? Euthanasier les handicapés moteurs ou trisomiques? Ou n’appliquer ces mesures qu’à certaines « races humaines », comme vous dites?

    Il est sûrement raisonnable d’envisager de stabiliser la population humaine. Mais comment on fait puisque çà touche le libre arbitre? Il faut que ce soit choisi par chacun en âme et conscience. Et çà, comme dit précédemment, cela ne peut venir que d’une évolution de conscience qui sont les véritables enjeux d’aujourd’hui.

    Franck.

    • larocheauxloups Says:

      La Nature s’occupe régulièrement de la mise à jour des données démographiques, pourrait-on dire cyniquement, avec les tremblements de terre et autres tsunamis. Plus prosaïquement, la guerre est perçue par nos élites dirigeantes psychopathes comme la solution radicale à l’augmentation démographique, et en plus comme moyen de tout remettre à zéro pour rebooter le système mondial. La politique de l’enfant unique en Chine ou en Inde a des résultats catastrophiques actuellement dans l’organisation de ces deux sociétés les plus peuplées au monde, avec trop d’hommes et plus assez de femmes, soit trop de testostérone, ce qui pousse inéluctablement à la guerre. Résultat voulu ? Tout est possible de la part de nos dirigeants.
      Nicolas

  13. ROSSEL Says:

    Au sujet de ce que je persiste à qualifier de races humaines ,il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’entre dans mon intention aucun jugement de valeur et s’il est exact qu’un certain nombre de maniaques obsédés par une hypothétique « pureté de la race » nuisent à l’affirmation logique de leur existence ,cela n’est pas un argument suffisant pour en nier l’existence. Il n’y a de provocation la dedans que pour des cervelles déjà contaminées par le politiquement correct. Les génomes de la souris blanche ,du porc ou du chimpanzé sont effectivement très proches voir quasi identiques à celui des humains. C’est pourtant cette infinitésimale différence qui abouti au final à ce que morphologiquement et intellectuellement l’homme ne leur est en rien comparable. Il est donc normal que le génome du bantou et celui du finlandais soient identiques comme le sont ceux du chihuahua et du labrador. Quant à la valeur des « notions établies depuis longtemps » ,Galilée ,Copernic ou Giordano Bruno ont eu en leur temps loisir d’en apprécier la véracité.

    En ce qui concerne la surpopulation et les catastrophes qui en découleront ,je ne prétend pas avoir trouver la solution au problème. Elle n’est que l’aboutissement inévitable d’un phénomène inexorable de croissance technologique qui ne prendra fin que par l’implosion du système capitaliste qui entrainera dans sa chute des dizaines de millions de vies et le saccage de notre planète. La Nature aura de toutes façons le dernier mot. Bien que répugnant à dévoiler sur le net la moindre parcelle d’intimité ,j’ajoute que ces propos jugés certainement cyniques sont le fruit d’expériences vécues et d’observations rapportées en maints endroits du globe.

    L’Homme est partie intégrante de la Nature. Celle-ci n’est pas à son service et vouloir sacraliser l’etre humain au point de l’y placer au centre et de tout lui soumettre n’est en somme que la croyance au dogme principal des religions monothéistes ayant rompu avec la sagesse inconsciente du paganisme.

    Croire que le genre humain est capable d’évolution rapide et en mesure de prendre suffisamment conscience du danger pour y parer n’est qu’un voeux pieux. Si vous aviez vu de vos yeux de quoi est capable l’homo sapiens et sa femelle dont vous semblez ignorer la sauvagerie potentielle ,je pense que vous modéreriez votre optimisme. Il y a bien sur des individualités mais il est bien rare qu’une fois réunies pour former une foule elles n’abdiquent pas leur libre arbitre (lire « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon).

    Les dirigeants qui gouvernent la planète ne sont pas ceux qui gesticulent devant les médias et dont le role est d’amuser la galerie. Ils n’ont rien de psychopates mais oeuvrent à un avenir dans lequel tout sera domestiqué (y compris le langage d’où l’invraisemblable polémique au sujet du simple mot de « race ») tout en provoquant des conflits n’ayant pour objectif que d’avoir pour unique recours un état mondial dont ils seront les maitres. C’est en somme la stratégie du pompier pyromane. La démission de l’état dans les banlieues alors qu’il dispose des moyens pour neutraliser les nuisibles (j’ai bien écrit « nuisibles ») et de l’approbation d’une écrasante proportion de citoyens qu’il est sensé protèger qui pourrissent la vie de la majorité des habitants des banlieues dites sensibles ,et guère des résidents de Neuilly, n’a pas d’autres explications. Comme l’avait déjà compris Marx ,le lumpenprolétariat ne dispose pas de conscience politique mais n’est que le zélé auxiliaire des capitalistes dont il ne diffère en somme que par l’épaisseur du porte-feuille. Joe Star ,Tapie ou Sarko meme combat : le besoin irrépréssible d’engranger du matériel au moyen d’un comportement de carnassiers. Encore ceux-là ne sont que menu fretin. C’est l’alliance objective ou consciente de la racaille huppée ou qui désir le devenir. Seuls d’indécrottables bobos naifs déconnecté des réalités peuvent prétendre le contraire.

  14. ROSSEL Says:

    « wikipédia  » est un bel outil mais à manipuler avec des pincettes. Abdiquer son esprit critique et son bon sens au profit d’affirmations souvent dictées par le plus plat conformisme me laisse perplexe.

  15. larocheauxloups Says:

    La lecture en diagonale est caractéristique des individus qui ne s’écoutent qu’eux même et « discuter » ou plutôt ressasser 3 ou 4 fois les mêmes arguments commence à devenir pénible. Les piques ne sont pas utiles dans un tel débat et se rabaisser à de tels procédés ne mène pas bien haut. Effectivement, vous êtes la parfaite illustration de ce que vous déblatérez: individualisme, intolérance, jugement à l’emporte pièce d’autrui, vision très courte (même si elle n’est pas dénuée d’intérêt). Là effectivement, je ne peux que constater la même chose que vous.
    Sachez que les bobos (terme fourre-tout qui commence à devenir sévèrement passe-partout) « naïfs déconnectés » ont une vie, « honorable » Meussieu, et pas dénuées d’épreuves, en plus. Sachez que, comme vous dites, il m’a été donné de constater cette violence comportementale ou de façon de penser que vous érigez en qualité « supérieure » et indécrottable de l’Homme (je la constate tous les jours au boulot… parce-que eh bien oui, nous travaillons pour gagner notre vie! C’est vrai qu’on est vachement déconnectés). Merci pour la « Psyhologie des Foules » mais vous ne m’apprenez rien, « professeur », vous et vos citations à tout va.

    C’est typiquement avec ce genre de raisonnement rabâché sans cesse qu’on avancera pas et il commence à devenir fatiguant de dire que ce n’est pas de l’idéalisme échevelé. Vos idées toutes faites peuvent être intéressantes dans les constats, mais ne pas savoir aller au-delà est faire montre, comme beaucoup de gens malheureusement, d’une certaine étroitesse. C’est, d’ailleurs, là où je vous rejoint pleinement.

    Lecture en diagonale, oui. A aucun moment il n’est question d’un quelconque anthropocentrisme ici. Juste que c’est à l’Humain d’évoluer plus vers des notions de partage indispensable s’il ne veut pas, à moyen ou court terme foutre le milieu naturel en l’air comme il le fait maintenant (vous voyez, je met le naturel au milieu). Encore une fois comme beaucoup de monde, vous interprétez, collez une étiquette bien vite puis épinglez et montrez du doigt, Meussieu « j’ai-boucou-voyagé-et-je-connaît-la-nature-humaine-mieux-que-tout-le-monde-en-maints-endroits-du-globe ». Procédé assez courant.

    Il est sûr que le monde d’aujourd’hui est façonné par une élite, çà c’est clair. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas le changer. Çà ne se fera pas du jour au lendemain, c’est sûr mais çà veut pas dire que c’est impossible. L’histoire humaine n’est qu’un enchaînement de modifications d’états d’esprit. Et des fois il y a des événements brusques comme les diverses révolutions ou les guerres mondiales.

    En tous cas, je pense que ce n’est pas avec des propos comme les vôtres qu’on pourra « déposer » ce modèle qui s’effondre aujourd’hui et en trouver un autre. D’autres habitudes vont s’insinuer dans la vie quotidiennes des gens (AMAP, banques sociétales) qui mettront à bas le système hiérarchique d’aujourd’hui. J’ose espérer que les hommes politiques de demain seront chaque citoyen et qu’ils auront un horizon un peu plus large que celui dont vous nous faites « honneur » ici.

    Quant à cette histoire de race, les bobos naïfs et déconnectés que nous sommes ont bien compris que votre raisonnement ne déborde pas vers des idéologies malsaines mais le problème est juste que… vous vous fourvoyez et érigez du n’importe quoi comme vérité. En fait, c’est « juste çà » le problème, et vous aurez beau vous dépatouillez avec votre fatras argumentaire, sur cette question vous avancez sur des sables très mouvants et vos affirmations péremptoires ne regardent que vous. Vous pensez amener un point de vue sur la chose estampillé anti-bien pensant (ce qui, en soi, ne veut rien dire) mais vous ne faites juste que balancer des inepties. C’est tout. Mais pardon, Meussieu le « Grand-connaisseur-de-la-nature-humaine-de-par-le-monde », vous êtes sûrement un grand scientifique travaillant sur le génome humain et capable de remettre en cause les quelques modestes éléments dont on puisse être certains, veuillez me pardonner… A vouloir vous élever à tout prix contre un certain dogme (constat avec lequel je suis globalement plutôt d’accord), vous ne faites que vous engluer dans votre propre mode de pensée binaire et recréer ainsi un schéma d’exclusion: moi je suis anti-bien pensant, c’est bien, les autres ce sont d’affreux « bobos », c’est mal. (Et puis qu’est-ce qu’un « bobo »? Sont-ils forcément tous des cons? Ne sommes nous pas tous un peu des bobos? En tous cas dans les villes?). Connais-toi toi-même, d’abord… (comme dirait l’autre).

    Je ne suis pas vraiment pour le darwinisme en matière d’évolution, plutôt proche d’un mode de pensée « Vélikovskien » sur les évolutions géologiques majeures de la Terre liées à des événements brutaux et suffisamment « façonnants » pour changer l’ordre des choses, ni même à cautionner tout ce qu’on peut appeler la science-religion d’aujourd’hui mais il faut quand même parfois avoir le minimum d’honnêteté intellectuelle de reconnaître les quelques éléments de connaissances qu’on a à notre disposition (même si je puis être partiellement d’accord avec vous sur Wikipedia comme étant une interface plus ou moins filtrée). Tous les hommes de sciences ne sont pas forcément aveugles et dans ceux qui commencent leur carrière dans les organisations officielles type CNRS, certains sont peut-être des Jean-Pierre Petit, Benveniste ou Emoto en devenir.
    Sachez que rien n’est dessiné à l’avance et que les apparences peuvent être trompeuses. Mais çà, c’est pas clair pour tout le monde.

    Franck.

  16. ROSSEL Says:

    La différence fondamentale entre vous et moi c’est que ,sans avoir la prétention de m’appuyer sur un cursus universitaire que je ne possède d’ailleurs pas ,je n’ai pas renoncé pour autant à réfléchir par moi-mème sans pour autant m’affranchir systématiquement des savoirs d’autrui lorsqu’ils me semblent étayés de bon sens. Le CNRS n’est certes pas une fabrique à idiots. Je n’ai pas la vanité de considérer l’ensemble des scientifiques dont je ne partage pas les analyses comme un ramassis d’ imbéciles mais certains m’apparaissent etre de parfaits fumistes ou pire des opportunistes de premier rang. Le problème est qu’aujourd’hui un seul son de cloche est permis et que ceux qui professent des opinions autres que celles officiellement admises passent au mieux pour des farfelus ou au pire pour des diablotins auxquels la mort sociale et professionnelle est promise. Une telle pression n’incite guère les esprits curieux à pousser leurs recherches. Seuls les plus téméraires s’y risquent mais à quel prix. Il n’y a pas de débat possible et mème ceux qui font profession de faire éclater la vérité ne tarde pas à se positionner du bon coté du manche lorsque ce qu’il faut bien appeler leur foi irrationnelle est remise en question. Vous en etes la vivante illustration. Aux arguments évidents que j’expose vous n’opposez que des lieux communs incapables de soutenir la contradiction. D’où votre hargne et vos piques pathétiques contre ma personne. Tant pis pour moi ,je n’avais qu’à pas commettre l’erreur d’offrir le flanc à vos attaques mesquines.

    Pour résumer ma vision des choses ,j’ai une idée cyclique de la vie. Il y a en toute chose la naissance , la croissance ,la maturité ,le déclin et la mort d’où renaitra la vie. Je ne nie pas le libre arbitre mais celui-ci est soumis à des lois immuables dont il est parfaitement vain de vouloir s’affranchir. Cette opinion n’a rien d’anti-scientifique et peut etre vérifiée dans tous les domaines ,simplement lorsque l’on applique ce schéma au genre humain ,cela provoque des grincements de dents.

  17. ROSSEL Says:

    Si l’aspect physique de l’homme a changé et les avancées technologiques dont il est le créateur ont bien révolutionné son environnement ,je nie en revanche qu’une quelconque évolution d’esprit de l’espèce humaine soit possible. Il y a dix mille mille ans l’homme était comme un bébé auquel on aurait donné un canif ,aujourd’hui le canif est devenu bombe atomique et le bébé n’a pas grandi.

  18. ROSSEL Says:

    @ Franck et Nicolas ,

    Après relecture de mes différents post ,je m’aperçois que j’ai été quelque peu agressif. Pas question pour moi de lacher quoi que se soit sur les idées. En revanche j’essayerai à l’avenir de les formuler sans vexer mes interlocuteurs. Reprenons si vous le voulez bien le fil de cette discussion.

    • larocheauxloups Says:

      cette prise de conscience est tout à votre honneur, Lutin44. Rare sont les personnes agressives qui se rendent compte de leur attitude, surtout sur les forums où l’anonymat d’internet permet tous les excès.
      Les idées et les convictions sont une chose, la façon de les exposer en est une autre tout aussi importante. Reprenons donc.

      Oui, Wikipedia n’est pas LA source, mais une source relativement (le mot est important) fiable, avec des références extérieures. D’autre part, le débat génétique autour de la race humaine est fortement entaché de connotations racistes, xénophobes et spécistes, ce qui amène souvent à des réactions violentes des deux côtés. A force de triturer les gènes et de vouloir les décortiquer, on verra forcément des différences entre différentes ethnies et populations. Le résultat est donc créateur de catégories et étiquettes qui n’aident pas à appréhender le monde et l’humanité. Au final, quel intérêt à définir plusieurs races parmi l’espèce humaine, sinon pour diviser, classer et hiérarchiser ?

      J’aime par contre votre idée du cycle, évidence du bon sens, avancée par l’hindouisme depuis plusieurs millénaires.
      Nicolas

  19. larocheauxloups Says:

    Bonjour,

    Mes piques ne concernent que mon dernier mail en réponse à celles que j’ai effectivement vues, plus ou moins directes, dans tous les vôtres. J’ai « tenu » jusque là avec une certaine distance car le but est de débattre et non d’affirmer que tel ou tel a raison (même si on défend son avis).
    « Vivante illustration » de quoi? Relisez nos mails, lisez les posts de ce blog plus généralement. Nous n’apportons pas grand-chose au schmilblick, mais nous essayons d’amener des avis sur beaucoup de sujets, et, c’est là le défi d’internet, sur des sujets qu’on connaît au moins un peu.

    Encore une fois, j’ai l’impression de me répéter mais tant pis, nous sommes complètement d’accord sur le poids du loby scientiste et des grands médias qui pèse (très lourd) sur la société moderne d’aujourd’hui, incarné par des figures de proue de la nouvelle intolérance comme Georges Charpak ou Claude Allègre. Je ne les remettrais pas en question dans leurs domaines respectifs, ce serait d’une prétention absolument grotesque de ma part (quoiqu’on pense de son discours, allez parler de physique avec Georges Charpak, il va vite vous remettre les pieds sur terre :-)). Ce que je conteste par contre est leur état d’esprit conservateur qui imprime tout le corps (et la pensée) scientifique aujourd’hui. Mais il n’y a pas qu’en France!
    Effectivement, ceux qui pensent différemment, avec une vision moins spécialiste et compartimentée des domaines de recherches scientifiques ou développant un avis différent dans certains domaines sont jetés au caniveau.

    Il n’y a qu’à voir ce que provoque médiatiquement en France la sortie en avril du livre L’Erreur de Darwin du docteur Hans-Joachim Zillmer, un authentique scientifique académicien: les mandarins style Télérama ou Le Monde publient des hors série… sur le Darwinisme, comme par hasard! Et qui vont bien dans le sens de cette façon de pensée la nature et son évolution, évidemment. On voit déja se profiler la vaste opération de contre ridicule de la penser dominante. Mais comme je le disais, on ne peut empêcher les nouvelles prises de conscience, les nouvelles visions du monde d’aller de l’avant.

    Quant aux races, j’ai déja exprimé mon avis. A la limite, allez vous frotter à des généticiens ou des morphologistes, c’est avec eux que ce sera constructif. Mais là il faudra des arguments qui tiennent la route.

    En somme, la recherche de vérité est louable, contrer une pensée dominante dévastatrice dans certains domaines est le but même de ce blog mais il y a quand même un mot d’ordre: que cette volonté de clarté ne se transforme pas en affirmations contraires systématiques et non étayées (un minimum) car on a vite fait de se perdre en conjectures. On est jamais totalement objectifs mais essayons de l’être au maximum.

    Vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée.
    Victor Hugo, Quatre Vingt Treize.

    Voici un bel exemple de conscience élargie ou d’évolution de conscience. Ce n’est pas très difficile, il faut juste se poser les bonnes questions.

    Franck.

  20. ROSSEL Says:

    @ Nicolas

    C’est la différence qui fait la beauté du monde et est garante de son équilibre. Le métissage universel ,promu par le système (il n’y a qu’à s’en rendre compte par soi-mème en consultant la grosse artillerie médiatique et ses pseudo-opposants manipulés) ,aboutira à un nivellement et plus concrètement à l’explosion des solidarités traditionnelles qui sont un frein au tout économique. Ce n’est pas par philanthropisme que le grand ,et hélas souvent le petit, patronnat se font si souvent les apotres d’une immigration prétendument indispensable au bon équilibre de l’économie. Voilà qui leur évite d’augmenter les salaires ,de briser la cohésion salariale en précarisant le travail et qui plus est de détourner le mécontentement des ouvriers vers le bouc émissaire que constitue cette armée de réserve des exploiteurs. Quitte ensuite à mettre la main à la poche pour soutenir telle ou telle oeuvre anti-raciste et culpabiliser ceux qui ruent dans les brancards. Bouyques ,Attali ,le MEDEF ,nouveaux négriers ,sont les alliés objectifs (et parfois les financiers) du MRAP ,de la LICRA , du GISTI et autres collectifs de sans-papiers tellement dangereux pour le système qu’ils ont pignon sur rue voir meme touchent des subventions.

    @Franck
    Le jour où un généticien ,meme de grand renom, voudra me faire croire ,serait-ce par des explications savantes ,que les chiennes accouchent de chats , j’en conclurai au choix : 1) il a trop tiré sur le bambou ,2) il se fout de moi ,3)il essaye de me faire prendre des vessies pour des lanternes dans un but intéressé. Les généticiens et morphologistes qui ont voix au chapitre sont ceux qui « pensent bien » ,les autres sont muselés et diabolisés car plus ou moins sournoisement assimilés à des épouvantails bien utiles pour faire rentrer dans le rang les récalcitrants. Ainsi ,comme l’écrit d’ailleurs Nicolas, tout débat portant sur ce sujet est immanquablement suspecté de connotation raciste et xénophobe. Le premier pas vers l’asservissement consiste à pervertir les mots pour mieux manipuler les idées (relire Orwell et tant pis si mes fréquents renvois à références vous agacent). Sans vouloir faire preuve de vanité ,je pense que mes arguments sont étayés.

    L’un et l’autre vous en appelez à une hypothétique conscience de l’Humanité. A mon sens ,celle-ci est impossible et c’est tant mieux car cela impliquerait une meme façon d’appréhender la vie. En général ,ceux qui en sont les partisans ont une vision ethno-centrée et occidentale du monde. Loin de moi l’idée que les hommes ,qu’elles que soient leurs races (je suis un taquin) et leurs cultures, soient exempts de tel ou tel sentiment. Simplement leur ordre d’importance dans les différentes échelles des valeurs varient. L’influence du milieu et de la culture qui en découle en est certainement ,à mon sens, responsable. L’Afrique se meure de vouloir imiter ses anciens colonisateurs (ou faux-amis anti-colonialistes en réalité vrais paternalistes incapacitants et donneurs de leçons). Les grands travaux ,quoi qu’on pense de leur pertinence ,entrepris en Chine avec des moyens rudimentaires depuis le Grande Muraille jusqu’à aujourd’hui ont été réalisés par une population chez qui l’individualisme est très faible et pour laquelle la communauté est tout. Cela n’exclue pas la coercition bien entendu.

    Alors que faire me direz-vous. Je pense que les masses ne font pas l’Histoire. Les bouleversements climatiques ,les catastrophes naturelles ou les guerres ont pu révolutionner les sociétés mais à l’origine de ces changements il y a toujours eu et en tous lieux une minorité consciente et agissante. C’est en remplaçant celle qui est aux commandes aujourd’hui que réside le seul espoir de détourner le cours des choses.
    J’avoue etre très pessimiste car je pense que nous arrivons en fin de cycle.

  21. larocheauxloups Says:

    Arriver à la fin d’un cycle çà veut dire arriver au début d’un autre et revenir à ce que je disais. La fin d’un cycle est bien la chute d’un état d’esprit et d’une organisation de société pour laisser place à une nouvelle. Je laisserais les arguments d’ère des poissons ou du verseau à d’autres, même si astronomiquement parlant c’est très précis.
    Le tout est de savoir si l’on veut continuer à vivre dans une vaste oligarchie mondiale déguisée en pseudos démocraties ou aimerais-t-on rétablir une réelle République.

    Pourquoi est-il si difficile d’imaginer une évolution de conscience de l’Homme après toutes ses évolution physiologiques au cours des millénaires (enfin d’après ce qu’affirme la science officielle aujourd’hui), alors qu’avec le bourbier du système financier actuel, on en est amené à se poser des questions de fond? Que signifie le travailler pour travailler? A qui çà profite? Les milliards débloqués soudainement, par pure magie noire, pour renflouer les vrais tenants su système actuel, les banques, alors que seulement quelques mois auparavant notre premier sinistre Nicolas Sarkozy déclarait les caisses de l’Etat vides?
    Une fin de cycle, c’est plus qu’évident mais pourquoi diable se contenter d’un constat amer et rester là les bras ballants sans réfléchir à quelque chose de neuf? Sans avancer? Le pessimisme critique, excusez moi, est très français.

    Parce-qu’une chose est sûre, ceux qui rebondissent sur la crise actuelle n’attendent pas les fatalistes de tous poils pour penser à d’autres voies. Lire Orwell et pleurer toute la journée c’est bien mais je ne saurais trop vous conseiller le livre Les 10 plus gros mensonges sur l’économie d’André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder (éditions Dangles, © 2007). Là soyez assurés d’avoir un discours faisant montre d’un éveil de conscience certain tout en restant méchamment pragmatique et apportant des solutions très concrètes et tout à fait envisageables économiquement au niveau d’un Etat comme la France. C’est tout ce nouveau courant de pensée nommé écosociétalisme (qu’on relaye d’ailleurs ici) qui émerge sérieusement depuis une petite dizaine d’année et pose un regard nouveau sur les mécanismes et courant de pensée économiques actuels et ceux envisageable à court terme. A lire également le dernier livre en date des deux mêmes auteurs, La dette publique, une affaire rentable, aux éditions Yves Michel (© 2008).
    Ecoutez aussi le discours apolitique de Jean-Marc Governatori qui a récemment fondé un parti nommé La France en action. Parti ultra minoritaire et littéralement « oublié » des médias de masse et leurs « lignes éditoriales » mais c’est normal, Governatori a bien 50 ans d’avance et aligne, plus qu’un programme politique, une réelle vision de société fondée avant tout sur le respect de tout un chacun. Programme que le public, sous perfusion de la culture de masse et ses valeurs inégalitaires véhiculées par les grands médias, ne comprend même pas. Governatori est un ancien chef d’entreprise et n’a rien d’un illuminé. C’est toute la différence entre les baba-cool (souvent) drogués des années 70 et certaines personnes éveillées d’aujourd’hui qui choisissent de se retrousser les manches pour faire réellement avancer le schmilblick (en tous cas essayer).

    Tout çà pour dire que si vous n’êtes pas au parfum de tout çà, eh bien… çà peut arriver à tout le monde mais courrez vite vous informer car c’est maintenant que çà se passe. Pour ces gens-là, Orwell est une possibilité comme une autre mais une possibilité seulement. Effectivement, on en prend le chemin mais c’est aussi parce-qu’on a quand même voté pour. Et pourquoi a-t-on voté pour, c’est bien parce-que les médias sont là, à nous monter le cerveau sur des conneries en jouant sur l’émotionnel et le spectaculaire, mettant ainsi en veilleuse toute velléité de réflexion sur les « actus » qui nous sont servies à grande vitesse. C’est bien pour cela que les alternatives doivent se mener en dehors de ce circuit dominant. Reprendre le contact de manière locale et directe, c’est vraiment le défi posé par la crise de système d’aujourd’hui.

    Si vous voulez vous faire une idée précise et argumentée de l’évolution du monde actuel, je suggère ce petit tour du côté d’une conférence de Jacques Cheminade et quelques petites choses s’éclairciront un peu. C’est long mais édifiant, on a rien sans rien.

    Quant aux généticiens, alors vous en êtes sûrement un très grand mais juste un conseil de « sagesse »: avant d’affirmer quoi que ce soit, allez en débattre directement avec des gens dont c’est le métier, qui étudient la chose tous les jours, même des gens qui pensent « différemment ». Et vous verrez bien. Autant on peut contrer la théorie de l’évolution avec des arguments aujourd’hui précis, autant on peut étayer sur une lecture un peu différentes d’une facette des véritables origines de la Deuxième Guerre Mondiale, autant on peut apporter des arguments probants sur l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, autant, étrangement, personne ne remet en question le fait qu’il n’y a plus sur Terre qu’une seule espèce d’Homme. Vous pourrez ruer dans les brancards tant que vous voulez, avec les certitudes que vous voulez, allez d’abord en parler à des hommes dont c’est le domaine de recherche quotidien avant de dire qu’ils sont tous instrumentalisés et tirez-en des conclusions. M’est avis qu’un scientifique qui connaît tous les chromosomes humains ou le tableau des éléments périodiques sur le bout des ongles broie de tels arguments qui n’en sont pas en moins de deux. Je vous enjoint à faire le test. J’admet que çà demande un certain courage mais moi c’est ce que je ferais. Et l’argument du « Oh mais ils ne m’écouteront pas parce-que si parce-que çà… ». nan, nan, juste essayez. Sait-on jamais, il pourrait s’en dégager quelque chose d’intéressant.
    Maintenant enfoncer des portes ouvertes en disant qu’un chinois est différent d’un Allemand, je pense qu’il ne faut pas non plus prendre les lecteurs « que » pour des (-BIP-). Tout le monde peut voir que c’est tout à fait clair. Et surtout ne pas confondre différentes races chez, par exemple, les chiens où l’on constate clairement des différences de constitution fondamentales entre un chihuahua de canapé-à-sa-mémère et un Alaskan Malamute du grand nord, véritable buldozer à quatre pattes, et les nuances on va dire géomorphiques entre les divers groupement de Sapiens Sapiens de par le monde qui n’ont fait que s’ adapter à leur climat spécifique, leur régime alimentaire local, le type d’ensoleillement à un endroit donné, l’altitude, le degré d’humidité, etc, etc…

    Mais ce débat est stérile ici. Prenez votre opinion en main et allez la confronter dans un vrai débat avec de vrais interlocuteurs qui connaissent leur affaire, vous aurez bien compris qu’il ne sert à rien de la ressasser ici, nous ne sommes pas non plus biologistes ou généticiens (j’avoue platement). Mais, si un jour je rencontre un biologiste, de quartier ou de renom, je lui poserais question. C’est assurément une question passionnante.

    Franck.

  22. ROSSEL Says:

    @ Nicolas

    Le débat pseudo-scientifique sur les races humaines s’est développé à partir de la réponse de Franck à mon post du 1° aout. Les commentaires qu’il suscite illustrent bien la fébrilité ambiante des sujets plus ou moins tabous dés qu’ils sont abordés. L’argument qui consiste à dire que si l’on peut distinguer les races de chiens en fonction de leurs constitutions différentes contrairement aux hommes qui eux sont tous batis à l’identique ne tient pas. Franck l’écrit lui-mème : un allemand est différend d’un chinois. L’importance du sujet peut effectivement etre jugée disproportionnée. Je pense qu’il n’en est rien et qu’au contraire il s’agit-là d’une illustration concrète de ce que le lavage de cerveau collectif a réussi à imposer : la confusion des mots avant la confusion des idées. Nous sommes passés d’un délirant tout-racial ,proné à une époque par tout ce qui comptait intellectuellement ,y compris par des gens comme Jules FERRY ou Léon BLUM ,à son contraire qui consiste à nier l’évidence au moyen de contorsions sémantiques pronées par tout ce qui compte intellectuellement aujourd’hui. Comme si une ineptie devait nécessairement etre chassée par une autre. Les premiers justifiaient le colonialisme et les génocides au nom du devoir ou du droit des races « supérieures » ,les seconds pourchassent la moindre affirmation identitaire au nom du combat anti-raciste déblayant ainsi le terrain aux tireurs de ficelles dont le dessein est d’annihiler tout particularisme constituant un obstacle à l’Etat Mondial.

    Je pense que la pérennité du genre humain passe par une décroissance économique et un controle drastique des naissances. On peut critiquer les gouvernements chinois et indiens mais ils sont les seuls à s’etre un tant soit peu frotter concrètement au problème. L’attitude de l’autruche et l’attentisme étant plus fréquemment adoptées et plus confortables (« Après moi le Déluge). Tant que les valeurs marchandes prendront le pas sur toutes les autres bientot reléguées au rang des vieilleries ,le système perdurera. Les changements radicaux nécessaires ne se feront pas dans la douceur mais seront la conséquence d’événements catastrophiques. Les occidentaux les premiers prèchent la bonne conduite aux autres mais refusent ne serait-ce qu’un tant soit peu de modifier leur standing de vie. La technologie devient accessible aux milliards d’individus du tiers-monde. Qu’elle crédibilité ont les bons apotres qui leur demandent de renoncer au pseudo-Eldorado constitué par le modèle devenu de référence après s’en etre gavés eux-memes ? Comment dissuader des populations entières ,et en particulier leurs élites indispensables au bon fonctionnement de la société ,de quitter leur terre natale quand les téléviseurs les bombardent de séries ineptes véritables miroirs aux alouettes ? Dans ces pays-là ,en voie de déculturation au moins aussi avancée que les notres ,l’espoir unique réside dans la fuite.
    Il faut impérativement endiguer l’hémorragie constituée par l’exode des médecins ,savants ,entrepreneurs ,enseignants … Véritables déserteurs économiques dont le départ contribue plus surement que les sécheresses à la misère de leurs peuples.
    Il faut que les lobbies pharmaceutiques ,agro-alimentaires ,de l’armement et de l’énergie ,lobbies constituant une pyramide dont les dirigeants sont d’autant moins nombreux que l’on monte vers son sommet ,soient démantelés et avec eux les banques qui n’en sont que des appendices.
    Il faut que des états redevenus souverains et non plus simples marionnettes destinées à amuser la galerie aient au besoin la possibilité et le devoir de subordonner les intérets privés à l’intéret général lorsque ceux-ci deviennent trop puissants.
    IL FAUT QUE LE POLITIQUE PRENNE LE PAS SUR L’ECONOMIQUE AFIN D’ASSURER LA JUSTICE SOCIALE ET D’INSTAURER UN EQUILIBRE FACTEUR D’HARMONIE.

    • larocheauxloups Says:

      on arrive aux mêmes conclusions finalement, avec juste un constat différent sur l’existence de différentes races humaines ou d’une seule. Epiphénomène qui nous éloigne des véritables combats que nous devons mener effectivement pour changer le système qui nous a créé et nous formate à longueur de journée.

      Les liens que je propose sont biaisés cependant, il s’agit du même intervenant dans le premier et dernier lien. Une autre forme de monopensée facilitée par le net. A nous d’exercer comme vous dites une pensée personnelle.
      Nicolas

  23. ROSSEL Says:

    @ Franck

    Jacques Cheminade n’a effectivement rien de l’image d »allumé » ignominieusement concoctée par les gros médias lors de sa candidature aux présidentielles. Il est l’exemple typique de l’électron libre passé au travers des mailles du filet mais flingué malgré tout.

    @ Nicolas

    Je ne manquerai pas de consulter vos liens

    Salutations
    ROSSEL

  24. larocheauxloups Says:

    Oui, çà c’est le Méfiez-vous du complexe militaro-industriel d’Eisenhower de 1961. C’est pas nouveau et aujourd’hui il s’agirait peut-être, enfin, de voir plus loin. Votre conclusion résume et rejoint l’esprit de ce blog et à ce qu’on se tue à dire depuis le début, on ne vous a pas attendu :-).
    Il est évident qu’aujourd’hui la politique des Etats est (trop) largement façonnée par des décisions d’ordre « supra-nationales » relevant d’autres « domaines d’intérêt ». Comme nous le dit Jacques Cheminade, cette grande mécanique du monde n’est pas nouvelle mais la crise des sub-primes étatsunienne a ce mérite de l’avoir mis en évidence sous le nez de tout le monde.
    L’influence des hautes sphères financières et industrielle ne se cache même plus, non seulement au niveau des Etats « marionettisés » mais également au sein de l’industrie du grand spectacle « entertainmentatoire », littéralement minée par le marché publicitaire et la logique consumériste. Il est clair que 50 ans de consommation télévisuelle développe plus qu’une « vague influence » sur l’horizon culturel (amoindri) de tout un chacun et donc sur la façon de penser et voir le monde. … Et donc de voter!
    Quand un (Petit) président nouvellement élu fait son premier discours télé au sein d’une garden party du MEDEF, mettant d’emblée de côté toute impartialité liée à la fonction présidentielle, le message non verbal est clair: fini de rigoler, les mecs, on va faire de ce pays un pays privatisé à deux vitesse avec une économie faussement libérale (juste ce qui faut de libéral pour atteindre la paupérisation des classes moyennes). Le futur est en marche…
    Et il est certain que ces même groupements qui tiennent les ficelles de l’économie mondiale profiterons du moindre tabou de société, savamment entretenus par les grands médias connivents et leur schéma binaire de bien et de mal, pour reprendre à leur profit le moindre mouvement de façade pseudo libertaire mais en réalité bien instrumentalisés (tels ceux que vous citez).

    Mais maintenant qu’on sait çà, on fait quoi? On fait « kouac »? On reste les bras ballants et on se contente de pleurer « à la catastrophe prochaine de l’humanité-qui-n’est-qu’un-pauvre-animal-en-cage-et-dont-les-individus-ne-pourront-que-s’entre-dévorer?? ». Désolé mais très peu pour moi. Il y a toujours quelque chose à faire. Des alternatives existent: pour parler de mon cas brièvement, les bénéfices de mon documentaire d’investigation Codex Rhedae ne seront pas versés sur mon compte de caisse d’épargne (à noter, l’absence de majuscules) où je sais que cet argent risque de ne servir à rien d’autre qu’à alimenter un système stérile et mourant de traders peu scrupuleux qui l’utiliseront sur des marchés virtuels à des fins de profits personnels (quand ils nous engloutissent pas 600 000€, ces cons là!) mais à la Nef où je sais que cet argent sera réinjecté dans des projets concrets et servira VRAIMENT des intentions louables, en tous cas sûrement un peu plus bénéfiques.
    Je refuse, dorénavant d’alimenter cette grosse mécanique de fascisme rentré qui nous tient les couilles à tous. C’est pas grand chose mais ce sera un acte clairement décidé et mis en application prochainement. Et, en fait, on se rend compte que n’est pas grand chose à faire. Prendre le mal à la racine par des petites actions concrètes comme celle-là est possible.
    Quant aux incohérences entre discours et actions, vos raisonnements sont louables mais entre l’intention et la pratique il y a ce qu’on appelle les réalités de la vie et il n’est pas toujours aisé de remettre toute sa vie en question d’un revers de manche. Le tout est de se tenir informé et de faire glisser progressivement ses comportements vers autre chose (d’une consommation subie vers la consomm’action, par exemple). C’est sûr que s’il y a un cataclysme demain, la donne changera du tout au tout. Mais ce n’est pas le cas et rien ne sert de prophétiser dans le vide.

    Un contrôle « drastique » des naissance sous-entend directement une notion de contrôle, justement et vous ne l’imposerez jamais de force à une population, hormis sous un système dictatorial comme la Chine. Allez dire aux femmes qu’elles n’auront pas le « droit » de faire plus d’un enfant, é é (-RIRES-DENTS DE CHEVAL-). C’est bien pour cela que le fait de réduire les taux de natalité chez toutes les populations du monde doit impérativement passer par une prise de conscience de chacun. Prise de conscience, on y revient, prise de conscience, quand tu nous tient! Chacun doit faire ce travail sur lui-même pour accepter le fait qu’il n’est peut-être plus possible d’avoir plus de deux enfants, voir plus d’un, sous peine de menacer directement l’écosystème. C’est-à-dire que l’Homme doit arriver à ce stade, et c’est inévitable, où il a pleinement conscience de la conséquence d’une surnatalité à un niveau global et répercuter cette projection globale à sa petite vie privée. Euuuhhh… C’est pas gagné, docteur. C’est pour cela qu’il faut informer et développer un média réellement informatif. Donc, forcément participatif (à des degrés divers), et non tenu par quelques centaines de personnes dans le monde (qui claquent outrageusement des millions de dollars pour nous pondre leurs conneries pré-mâchées).
    Mais avant de penser à des réductions « drastiques » et de « contrôle » de quoi que ce soit et de se lancer dans des « solutions » à grande échelle et à tout prix, brandies comme des vérités absolues plus ou moins saines, déconnectées des particularismes culturels et des réalités de terrain (chez soi au coin d’un blog, comme çà, tranquille-le-chat), engageons peut-être une réflexion sur l’urbanisme et l’occupation des territoire encore vierges ou moins peuplés. Nan?… A mon sens, nous sommes dans une surpopulation mais dans le cadre d’une société à vision capitaliste. Sortons un peu de ce cadre de mégapoles surpolluées, surpaupérisées, surpeuplées, surmédiatisée ou « cartepostalisées », sortons de ce rapport au travail et à autrui néfaste, et voyons. Sortons surtout des grandes phrases vides de sens.

    De même pour les démocraties: participation locale, renouvellement régulier de la classe de représentants ou Sages, exiger la transparence. Sans cela, rien de neuf à l’horizon…

    Quant à la question de la race humaine, prétendre que les arguments qui n’en présentent qu’une ne sont que de simples « contorsions sémantiques » relèvent d’un entêtement rare et d’un aveuglement grave. Point n’est question de « tabou » ici encore moins de donneur de leçons (auquel cas on serait sur un pied d’égalité), ne nous faites pas dire ce qu’on ne dis pas (à un moment, çà devient lourd…), juste de reconnaître une réalité. Si on vous contrera ici ou ailleurs, c’est juste sur ce point, absolument pas pour soutenir une quelconque « idéologie dominante ».
    Comme visiblement, vous n’avez pas les reins assez solides ni la volonté pour aller en débattre directement avec des esprits plus scientifiques (ce qui constituerait en soi une action réelle louable et courageuse et pas juste discourir dans le vent dans un endroit peu-être moins « dangereux » pour votre avis qu’un vrai débat scientifique), je vais ajouter un lien à ceux de Nicolas.
    Une discussion détaillée sur un forum du site futura-science sur le même sujet. Il y a débat, c’est clair mais il s’avère quand même (même pour un non biologiste ou généticien comme moi) que les arguments apportés par les partisans d’une pluralité de races humaines (après tout pourquoi ne pas se poser légitimement la question) ne tiennent globalement pas la route (n’est pas Gallilée qui veut, hein). Et vous verrez que mes exemples « canins » ou liés à l’adaptation de groupements humains à leur environnement local ne sont peut-être pas si idiots que çà. Vous y verrez l’anthropomorphisme ou la « tournure d’esprit » que vous voudrez, reste le constat. Ce qui ne veut pas dire, comme je le disais, qu’il n’y a pas eu d’autres races distinctes d’hominidés par le passé. J’ai parfaitement conscience de vivre dans une époque de conformisme confit et de « caressage dans le sens du poil » exacerbé et plus insidieux que jamais (je travaille dans l’audiovisuel), mais quand même!
    En guise d’accroche, je trouve utile mettre ici quelques paragraphes de 2 intervenants, dont un modérateur, de ce forum qui me semblent de bon sens.

    Ici un des intervenants:

    …Homo sapiens néandertalensis… que l’on pense être maintenant une espèce à part et que l’on nomme Homo néandertalensis.
    Ce qui nous donne par le même raisonnement Homo sapiens, pour notre espèce.
    Génétiquement les populations humaines appartiennent à la même espèce, elles sont interfécondes et donnent des descendants à leur tour féconds…
    Plus, il n’y a sur le plan génétique aucun allèle spécifique d’une population humaine, il n’y a que des variations au niveau de la proportion de ces allèles… donc pas de races ou de sous-espèces….
    Il est évident que si l’on n’est pas d’accord avec ces définitions et que l’on en utilise d’autres… on peut leur faire dire autre chose… et dans ce cas on ne peut plus raisonner ni discuter, puisqu’on n’utilise plus les mêmes bases…

    Là, une des « modos »:

    Puis je ne le répèterait que trop (en approuvant totalement ce qu’a dit Coincoin): noirs/blancs ça ne veut pas dire grand chose biologiquement (diviser ainsi l’humanité est idéologique et raciste). Ca signifie juste une différence de taux de mélanine (différence non dichotomique, les variations de couleurs sont continues) qui peut être absolument sans rapport avec la proximité génétique entre individus (c’est bien plus lié aux pressions de sélection de l’environnement qu’on subit les peuples). Je n’ai pas d’action dans le journal Pour la Science mais le dernier numéro présent un article intéressant sur ce sujet (c’était en 2003).
    Pour la notion de races on est exactement dans le même problème: oui, les humains se plaisent à catégoriser les individus en races, alors que celles-ci n’ont aucune réalité biologique.
    La coloration de peau chez l’homme suit une variation continue, et la mélanine n’est qu’une des nombreuses protéines qui participe au corps humain, or lorsqu’on considère les autres protéines, on n’obtiendra pas du tout les mêmes « proximités » que celles observées avec la couleur de peau (autrement dit on peut trouver plus de ressemblances biologiques entre une personnes de peau noire et une de peau blanche qu’entre une personne de peau noire et une autre personne de peau noire).

    Je conseille vivement la lecture des 4 pages complètes de ce sujet, bien plus détaillées et parfois techniques mais compréhensibles. Là encore, çà demande un peu de temps mais les arguments avancés de part et d’autres sont intéressants.

    Beaucoup de bruit pour rien? Va savoir, Charles… Pour un débat qui n’en est pas un, c’est sûr… Mais sait-on jamais, Dame Nature réserve parfois de grosses surprises. A bon entendeur…

    Franck.

  25. ROSSEL Says:

    @ Nicolas

    Je viens de consulter vos liens. Ils sont bien intéressants et ne font que confirmer mon opinion. A moins de vouloir me faire un procés d’intention ,il ne m’apparait pas avoir dans mes post émis l’idée d’une notion de race pure.Ce phantasme est d’ailleurs à l’origine de la terreur intellectuelle ambiante dés qu’un tel sujet est abordé (je sais ,je me répète mais je ne suis pas le seul). Ces théories d’allèles communes à tous les hommes mais réparties différemment selon des populations données tout en admettant qu’il s’agit de généralités et non point d’une règle stricte n’est en aucune façon contesté par les tenants de la pluralité des races humaines ,bien au contraire. Le fait que des humains racialement distincts puisse procréer et que leurs enfants ne soient pas stériles ne constitue pas en soi un argument permettant d’affirmer l’unicité de l’espèce humaine. Quant à savoir si les différences physiques et psychiques de tel groupe de population sont dues à l’influence du milieu dans lequel il évolue la réponse ne peut etre qu’affirmative. C’est bien justement cette adaptation qui fait apparaitre les caractères distinguant les races humaines meme si celles-ci sont en permanente évolution. Affirmer que nous sommes tous des homo sapiens revient à vouloir enfoncer des portes ouvertes. Je constate que tout ce qui est admis pour les animaux concernant leur appartenance à telle ou telle race est laborieusement nié dés qu’il s’agit des humains. Il est toujours facile de sortir d’un chapeau l’énergumène raciste pour discréditer une opinion. Les médias ne s’en privent pas. Si vous n’avez pas d’oeillères et ètes prèt à entendre un autre son de cloche (ce dont je suis persuadé en ce qui vous concerne) ,je vous conseille vivement de vous procurer le n° 29 du mensuel « Le Choc du Mois ».

    @ Franck

    Ne vous inquiétez pas pour mes reins. Il se trouve que je ne dispose pas dans mes relations d’un généticien. J’en suis navré. Rappellez-vous du sketch de Desproges : s’il fallait parler uniquement de ce que l’on a vu ,les discussions seraient rares. L’esprit sert à réfléchir et donc à pallier à çà. Gober tout cru les annonements imposés en dogmes procède d’une toute autre démarche.
    Quant à votre sortie sybilline sur les surprises que réserve Dame Nature … J’avoue ne pas avoir saisi.
    Bien à vous
    ROSSEL

    • larocheauxloups Says:

      C’est une piste intéressante, je vais voir ce magazine.
      Nos conclusions sont les mêmes, Lutin44, nous différons sur la question de race humaine, et continuons à non-débattre sur ce point puisque chacun de nous campe sur ses positions et ses arguments, heureusement d’ailleurs, la constance est une vertu, bien que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Le débat n’avancera pas, indubitablement. Consacrons donc nos forces à essayer de changer le monde par des actes concrets. C’est à cause de dissensions internes mineures que le mouvement altermondialiste lancé dans l’euphorie au tournant du millénaire s’est effondré jusqu’au fiasco des dernières élections européennes. Agissons !
      Nicolas

  26. Bonjour,

    J’aimerais préciser que contrairement à ce que pourrait faire croire la fin de l’article, Hans Cany, l’auteur de ce texte, n’est en rien lié au site anarchieverte.ch40s.net.

    Le site anarchieverte a utilisé momentanément ce texte car il contient effectivement beaucoup d’idées auxquelles nous adhérons. Il a été supprimé car il contient également des idées auxquelles nous n’adhérons pas.

    J’en profite pour annoncer la sortie du zine Vert & Noir 2
    http://anarchieverte.ch40s.net/category/zine/

    Salutations

    • larocheauxloups Says:

      Merci pour ces précisions importantes, Urscumug. Souhaitez-vous que LRAL supprime la référence à votre site ?
      Nicolas

  27. Oui, merci, vous pouvez le remplacer par la source originale qui semble être http://increvable-aoa.blogspot.com/2010/01/manifeste-vert-noir.html

  28. larocheauxloups Says:

    Pas de souçaïs :). Je crois que le débat a également dérivé vers des contrées que nous ne cautionnons pas nous-mêmes. Recommander une revue comme Le choc du mois n’est pas ce qu’on peut appeler une idée ou un argument de génie. En tous cas merci pour les précisions concernant votre mouvement, qui développe des réflexions pas inintéressantes en soi.

    Franck.

    • larocheauxloups Says:

      Le changement a été effectué sur l’article. A noter que ce manifeste ne cautionne pas le magazine torchon mentionné ci-dessus, ce n’est qu’un viruelnt débatteur qui en a parlé en commentaires. Ce manifeste ne cautionne pas en soi l’eugénisme et le racisme, mais tient à pointer du doigt le problème de la surpopulation, essentiellement urbaine.
      Nicolas

  29. larocheauxloups Says:

    Ba merci mais j’avais bien compris… Mais il y en a c’est plus fort qu’eux, ils mélangent torchons et serviettes.

    Franck.

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