Au-delà des Colonnes d’Hercule

L’Atlantide de Platon n’en finit pas de faire fantasmer les écrivains et de poser question à des domaines de recherches plus scientifiques. Nombreuses sont les théories et visions plus ou moins mythiques, « mythistes » ou croyances fantasmagoriques quant au continent englouti 9000 ans avant Platon.
N’empêche, la question taraude les esprits, comme tout ce qui est mal connu. Y’avait-il, en effet, une grande civilisation hyper évoluée en plein océan Atlantique régnant sur les mers de par son armée, sa flotte marchande et militaire? De par sa culture? Où n’était-ce qu’un foyer de peuplement du paléolithique qui se serait rabattu sur l’Afrique et l’Europe de l’ouest vers de meilleurs auspices?
Certains chercheurs « off » (on va dire çà) tels Dominique Jongbloed situent l’Atlantide comme dernier acte d’un cycle de quatre grandes civilisations prédiluviennes et d’autres, plus pragmatiques comme le géologue Jacques Collina-Girard, tentent, par le biais d’une lecture géologique des bouleversements survenus lors de la fin de la dernière ère glaciaire, de corréler les affirmations de Platon quant à la localisation de cette vaste nation que l’on appelle aujourd’hui Atlantide. Territoire que Platon situait, d’après les paroles des prêtres de Saïs rapportés par le législateur grec Solon lors d’un de ses voyages en Egypte vers -600, au-delà des Colonnes d’Hercule, nom de l’actuel détroit de Gibraltar.
Une analyse assez pertinente et qui a le mérite de replacer l’Atlantide dans les prémices de l’Atlantique, conformément aux dires de Platon.

Franck.

2 Réponses to “Au-delà des Colonnes d’Hercule”

  1. larocheauxloups Says:

    superbe analyse d’un géologue enfin ouvert d’esprit, qui casse le mythe magnifié de l’Atlantide pour aller au fond du problème et révéler une réalité scientifique. Magistral ! Démêler le vrai du faux est nécessaire pour bien comprendre le mythe Atlantide, sans tomber dans les excès d’ésotéristes excentriques ou « éclairés ». Mais que deviennent les 5 mondes des mythes amérindiens racontés sur le site d’Anton Parks ?
    Nicolas

  2. larocheauxloups Says:

    Nous savons aujourd’hui, par des découvertes de peintures rupestres et de troncs d’abres fossilisés que le Sahara n’a pas toujours été un désert mais plutôt une région fertile, voir forestière et traversée par divers cours d’eau vive pendant la dernière glaciation.
    Il est logique de penser que les zones les moins profondes de l’océan Atlantique puissent avoir été émergées et donc potentiellement le foyer d’une culture particulière relatée notamment par les mythes grecs (tels Hyperborée, etc..). On pense souvent aux Açores qui sont en fait des sommets restés émergés du fait de leur hauteur. Hauteur que la fonte massive des glaciers n’ont pu recouvrir complètement.
    Platon parle de nombreuses îles, il y avait donc probablement plus de territoires émergés aux lattitudes tempérées de cette époque (sud Maroc) qu’on ne l’imagine. Platon parle de nombreuses îles, dont certaines assez grandes, qui faisaient le pont avec « l’autre grand continent ».
    Aujourd’hui, Google Earth publie ce cliché étrange, qui va faire le pain béni des mystiques de tout poil. A prendre avec des pincettes mais tout de même intéressant.

    Franck.

Laisser un commentaire