L’adieu aux fleurs

Salut à toi, Ami! Il n’est pas dans l’habitude de la Meute de parler d’elle ou de se reluquer, ça n’a jamais été le but lorsqu’a été fondée cette brave feuille de chou lue par personne, accouchée dans l’élan naïf de la jeunesse, on a jamais rien eu à vendre, juste envie de grogner ou réagir à chaud à l’actualité de toute nature. Mais il ne faut jamais dire « Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau ». L’actu relatée ici est la mienne, Votre Serviteur a sorti son p’tit livre début juillet, le 5, aux éditions Baudelaire, publication officielle de la BNF faisant foi.

Ainsi je me permets un auto-coup de pouce, histoire de filer un brin de visibilité à la naissance d’une œuvre dans l’océan du web et les sorties livresques pléthoriques. D’autant que les éditions Baudelaire distribuent mais ne diffusent pas, ce qui signifie que le livre ne sera jamais placé sur les rayonnages des librairies, hormis (peut-être) les quelques-unes que je serai allé solliciter moi-même. Ceci étant dit, les éditions Baudelaire étant adossées au réseau de distribution Hachette, qui est n°1, le lecteur curieux peut commander le livre de n’importe où, à la librairie du coin comme sur internet. C’est déjà ça!

Autant le dire de suite, je n’ai pas pris ma plume pour caresser dans le sens du poil, j’y suis allé en homme libre et en mode tronçonnage à forte dentition, de la canine de 5 à pointe courbe qui vous taillade les idées reçues. Enfin je pense… toujours est-il que j’ai la prétention d’y mettre un peu de style et de poil à gratter car, à l’époque de l’inflation plumitive et de la crise sociale aggravée, la littérature se doit de réintégrer la puissance poétique et une âpreté de combat. Ce constat n’est nullement aigri, il est juste une (modeste) sonnette d’alarme avant l’asphyxie. Alors sans rancune (« grudge » en Anglais), mais en Sainte Colère (créatrice)…

Allez-y donc, c’est bon, mangez-en. C’est 10 balles et ça vaut d’y fourrer ses yeux. Dans le train en grève, à la plage, chez soi devant un bon feu lors d’une longue soirée d’automne ou que sais-je… Voici la page web sur le site de l’éditeur: https://www.editions-baudelaire.com/auteur/franck-balmary/l-adieu-aux-fleurs/

Résumé:

Quoi de plus insoutenable que la mort d’un proche ? Mais qui dit que le plus difficile est réservé à ceux qui restent ? Le trépas nous interroge sur notre nature profonde et l’impact de nos vies sur celle des autres. A l’heure de l’individualisme globalisé et du consumérisme en déclin, serait-il temps pour l’humanité d’envisager la mort comme une étape plutôt qu’une fin ? Serait-ce la clé d’une évolution majeure ? Lors de ses funérailles, Mamie est restée près de nous car nous n’avons pas su accompagner son départ, trop pressés de toujours continuer… mais le monde entame sa mue, le matérialisme est désormais insuffisant à définir le vivant. C’est Mamie qui me l’a dit.

Je mets ici quelques liens où se procurer l’ouvrage. Certains sont présents sur le site de l’éditeur mais pour plus de clarté, voici:

Je laisse les commentaires ouverts, cette page sera ma fenêtre de contact direct avec les lecteurs et les avis. Ainsi, Amis, bon vent et bonne lecture à vous. Et peut-être à bientôt… Littérairement, Warff!

Franck Balmary.

3 Réponses to “L’adieu aux fleurs”

  1. Fécar Latte Says:

    Excellent article et livre à lire, il est génial ❤

  2. christian bocquillon Says:

    Un récit poétique empreint de tendresse et plein d’humour qui égratigne au passage l’institution, le tout dans une langue riche, ornée et foisonnante. J’ai été touché et ému.

    • larocheauxloups Says:

      Salut Christian!
      Waw! Je ne vois ton commentaire que maintenant (:V)! Mieux vaut tard que jamais!
      Merci, en tous cas, et partagez en masse, en temps de confinement, le livre gagne ses lettres de noblesses!
      Bises!

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