Arcanes en Caux

Les sept abbayes, les sept branches du Chandelier, le sept de cœur, les quatre énigmes, les trois yeux, les deux demeures, l’étoile double, le 813… Sous le parquet du ciel et les jeux du soleil, le grondement paisible de la mer nous susurre ces chiffres, tels le Verbe Universel, et n’en finit plus de piquer la curiosité des amateurs d’insolite et d’étrangetés. La Normandie, région à Mystères, à l’instar de l’Aude avec ses eaux salées et ses séries de 22 marches bien connues, n’a pas livré tous ses secrets. Secrets, ou plutôt savoirs, loin des grandes théories, détroussés aux détours de sentiers vertigineux, jusqu’en des lieux parfois anodins.

Les falaises d’Étretat en 1935 par Pierre Jahan

Comme cet hôtel-restaurant de la Salamandre à Étretat. Bâtiment atypique, rémanence d’iconographies oubliées, à deux pas du front de mer avec sa colossale Aiguille et ses arches minérales… Pays de Caux, pays de la chaux, rapport aux strates de calcaire endémiques, c’est sur ce fond de décor puissamment fantasmatique où finissent les terres et s’échouent le bout des vagues bleues (certains écrivains ne s’y sont pas trompés), que nous convions le lecteur assidu ou l’internaute de passage à ce voyage au centre des mille boyaux. Car il faut croire que l’Aude n’a pas l’apanage des énigmes à embrouilles et des larsen lancinants!

Blason d’Etretat: De sinople aux deux clefs d’argent passées en sautoir, au chef cousu d’azur chargé de trois coquilles d’or.

« Avec Lupin, le monde est renversé, soupira Ganimard. » (Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, © Maurice Leblanc 1908).

Bienvenue en France, l’arène des fromages et des non-dits…

Franck Balmary.

49 Réponses to “Arcanes en Caux”

  1. Je viens de visionner les premières minutes et elles me rappellent d’excellents souvenirs ! Je regarde la totalité ce soir !

    Grand merci à Franck !

  2. larocheauxloups Says:

    Hé, hé, hé…

    « Meussieu Djo » n’a pas encore tout vu :).

    Franck.

  3. Que de souvenirs!!!
    Et le réalisateur…quel talent!
    Bref, rien que du bonheur!
    Bises
    Elen

  4. larocheauxloups Says:

    Eh ben merciiii!

    Et faites tourner!! :))

    Franck.

  5. Bonjour à tous !

    Bravo au réalisateur ! Le montage est superbe et rappelle d’excellents moments passés en votre compagnie…

    A votre disposition pour de nouvelles aventures en compagnie d’Arsène !

    Amitiés à tous,
    « Antoine de L’Aigle »

  6. Superbes photos et beau travail de montage.
    Bravo pour la doc et la musique.
    Merci Franck

    Bises
    Anne

  7. Je viens de regarder le film, mi-reportage,,mi-docu-fiction ! De la belle ouvrage digne de DVD professionnels !
    Merci à Franck et à notre guide Pierre-Antoine Dumarquez !
    Heureux d’avoir rencontré les participants à ce séjour.
    L’aventure continue !
    Johan

  8. larocheauxloups Says:

    Merci à vous!

    Si çà plaît, alors, tant mieuxxx!!!

    Franck.

  9. Khoraks Says:

    Excellent reportage/documentaire ! Quel voyage ! Entre réalisme et fantastique : un bon moment de détente et d’évasion.

    Peut-on avoir la référence de la musique sur laquelle se termine le film ?

    Fabien.

  10. larocheauxloups Says:

    Salut les loulous :)!

    Merci encore de vos commentaires.
    Ahaha, la musique… Il s’agit du groupe français Morthem Vlade Art, que j’avais d’ailleurs sommairement chroniqué ici: https://larocheauxloups.wordpress.com/2008/12/16/morthem-vlade-art/
    Le morceau que l’on entend est le final du 5ème et dernier album Absente Terebenthine sorti en 2004. Il s’appelle Mannn et dure 9mn.

    Franck.

  11. Khoraks Says:

    Je suis en train d’écouter « Herbo dou Diable » sur Deezer et … comment dire ? c’est étrange, sombre, intéressant, curieux, angoissant, captivant … Bizarre aussi, non ? LOL

    Enfin, j’apprécie en envisageant des contextes où écouter cette musique.

    Merci pour cette découverte supplémentaire !

    Fabien.

  12. larocheauxloups Says:

    De rien!

    « Herbo dou diable » est le premier album, sorti en 1999. C’est là où je les ai découverts… En écoute à la FNAC! 🙂 Les 2 premiers albums sont singulièrement différent des 3 d’après, qui, eux, sont beaucoup plus électro. Malgré leur évolution dans l’électro au fil du temps, MVA a toujours su garder un puissant côté mystique, c’est çà que j’aime bien.
    Et Arsène Lupin aussi :)!

    Franck.

  13. Magnifique, pas d’autres mots. Que du régal et du beau.
    Merci à toute l’équipe de nous faire partager un tel bonheur.

  14. larocheauxloups Says:

    Merci.

    C’est fait avec si peu…

    Franck.

  15. Cher Franck, Ce beau film me fait m’interroger sur les liens entre les 22 marches de l’Aude, les 39 marches de Hitchcock, le n°39 de la Revue Pan, que je viens d’achever, le suicide de Kitty du haut des falaises d’Etretat, dont je parle dans « l’Envers du Réel », l’aiguille creuse et l’Arche d’Alliance, la Normandie et le Niemen (dont feu mon général de beau-père fut le chef d’escadrille), l’Apocalypse, bien entendu, et la signification de Word Wide Web = www = 666 — le w étant la sixième lettre de l’alphabet hébraïque — que je viens de donner dans Pan 39, en écho à Hitchcock, qui prévoyait l’Apocalypse, dès 1935, dans son fameux film, quand les Mayas la donnent pour 2012 et Raymond Abellio pour 2016.

  16. larocheauxloups Says:

    Bonjour Richard!

    C’est un peu aussi ce qui m’est passé par la tête, Maurice Leblanc jouant de main de maître, non sans malice, avec chiffres, codes et autres anagrammes. D’où le début de mon article.
    Le problème des chiffres est qu’on peut leur faire dire beaucoup de choses mais il est vrai que quand on les met en lien çà interpelle. Le Verbe Universel, LA structure… L’Arche d’Alliance, vous brûlez ;)!
    Je ne savais pas pour les 39 Marches d’Hitchcock, intéressant…
    Bon, je n’ai pas eu (ou plutôt pris) le temps de feuilleter la revue Pan mais je n’y manquerais pas. J’ai prévu de consacrer un futur article à la pansémiotique.
    En tous cas je ne manquerais la prochaine réunion pansémiotique!

    Bien le bonjour lupin!

    Franck.

  17. Cher ami « loup »,

    La vie d’Arsène Lupin est… réellement extraordinaire !

    C’est ainsi qu’elle est qualifiée dans les pages de la revue « Je sais tout ». Je pense d’ailleurs qu’aucun « lupinien » digne de ce nom n’en doute un seul instant, pas plus, qu’il ne doute que l’Aiguille soit creuse : Lupin l’a dit alors c’est donc vrai et il ne peut en être autrement…

    Quel « étrange voyage » que vous proposez là !

    Cette « lupinade » en pays de Caux est un bonheur pour nos yeux émus par tant de belles images (précieux témoins d’une belle époque !) superbement mises en musique et l’omniprésence d’un Président passionné pour qui les arcanes alchimiques des Demeures philosophales n’ont plus beaucoup de secrets…

    Hélas, mille fois hélas, le Mystère Lupin (pour autant qu’il y en ait un !?) reste quant à lui… entier !

    Libre à moi de penser et de dire qu’il est fait ici fausse route malgré l’indéniable qualité cinématographique…

    Et in arcadia ego, ami « loup » !

    Arne Lupinès

    http://agencelupin.wordpress.com/

  18. larocheauxloups Says:

    Hellow!

    Merci des appréciations.
    Fausse route? Mmm, peut-être… Mais crebleu, quelle belle assurance que voilà 🙂 … Je me méfie de la vérité, elle a toujours double visage. La sagesse même, pour sûr 🙂 .
    Nonobstant, ce que racontent Patrick Ferté, Thierry Garnier, ainsi qu’Arnaud de l’Estoile tout récemment, dans leurs ouvrages respectifs consacrés au gentleman, est troublant et élargit singulièrement l’horizon.

    Beaucoup d’indices ou clés « frappantes » menant droit à l’énigme de Rennes-le-Château laissées dans cette oeuvre durable et intriguante, notamment dans le savoureux « Herlock Sholmès arrive trop tard” ou encore le final haletant de la Cagliostro (le 1er). Le nom même du héros… Pour ne citer que ces points là, bien évidemment. Mais après, c’est aussi une question de grille de lecture.

    En tout cas, à mon sens effectivement, le mystère lupinien va bien au-delà et n’a pas fini de poser questions.

    Allez, encore quelques montages sur le feu et je ne manquerais pas de venir renifler vers votre tannière de nouveau. Sympa ces trouvailles de Ma vie. Un blog plein de surprises 🙂 .

    Merci et longue vie à l’Agence Lupin.

    Franck.

  19. Cher ami « loup »,

    Oui, la vérité a bien souvent deux visages… et bien malin qui peut dire lequel est le bon ! Question de grille de lecture effectivement…

    En ce qui concerne la « clé de l’œuvre codée de Maurice LEBLANC » que je n’ai pas encore évoqué dans ce blog (peut-être un jour lorsque je n’aurai plus rien à faire ou beaucoup de temps à perdre…), j’attends avec une certaine impatience (il me faut bien l’avouer !) la suite du monumental – par le nombre de pages s’entend – ouvrage de Patrick FERTE (universitaire émérite) pour lequel, je proposerai bien un titre s’il n’était déjà pris par quelqu’un d’autre : « Les cathédrales du vide »… c’est sans doute très médisant de ma part et j’espère sincèrement me tromper du tout au tout mais j’ai bien peur que non !

    Wait and see… perhaps !

    « Ma vie » est un vrai trésor injustement méconnu – sorti du contexte voilà une phrase qui peut sacrément porter à confusion – mais ce n’est pas le seul trésor enfoui de Maurice LEBLANC… j’essaierai d’en « publier » d’autres seulement gare au copyright !

    Longue vie aux « loups » et bonne continuation pour les mises en images à venir…

    Arne Lupinès

    http://agencelupin.wordpress.com/

  20. larocheauxloups Says:

    Oui…

    Je vois que certaines « vérités » ou, plutôt exégèses, qui creusent hors des sentiers battus sont toujours difficilement acceptées.

    Et pourtant… Quand on nomme l’abbé Gélis et Monseigneur de Bonnechose (en français dans l’texte 🙂 ), deux « stars » de cette affaire de Rennes-le-Château ou qu’on donne sciemment de véritables « clés » de lecture par rapport à la langue des oiseaux dès les premiers recueils de nouvelles, çà interpelle.

    Mais c’est tout l’art, que dis-je, le génie du camouflage et de l’anagramme, numérologie ou autre, que mister Maurice manie d’ailleurs avec force malice (-rime en ice-). Comme le disait Jules Bois (poète, romancier et journaliste): « C’est du fantastique exact ». Après, on adhère ou pas, évidemment. Mais il n’y avait pas que Leblanc… C’est ce genre d’oeuvre, puissamment inspirées, qui amènent à voir la réalité de manière un peu plus… large. C’est l’effet miroir, l’aspect double, élargi…

    En tous cas, ce n’est pas uniquement pour çà que je m’évade dans ces aventures passionnantes, personnellement j’y trouve moult autres choses. Mais c’est un aspect intéressant tout de même.

    Ouais, super pour « Ma vie », je me disais tout récemment qu’il y avait sûrement des oeuvres de Leblanc restées inconnues voire non publiées, un peu comme pour J.R.R. Tolkien dont le fils a fait paraître encore un bouquin inédit il y a deux ou trois ans à peine. Incroyable!

    Pour info, Antoine de Caunes, en vrai fan de Lupin et de vélo :), a préfacé une édition de « Voici des ailes » de Maurice Leblanc (Phebus). D’ailleurs, la dernière adaptation de Lupin au ciné (2004) aurait pu être réalisée par lui. Çà lui est passé sous le nez et on a eu droit au patchwork insipide et « blockbusterisant »de Salomé. No comment…

    Tenez-nous au parfum de ces découvertes savoureuses, nous ne manquerons pas d’y jeter nos yeux jaunes. J’ai calculé que, Maurice Leblanc étant mort en 1941, son oeuvre tomberait dans le domaine public (donc hors copyright) courant 2011 (selon la loi française, les ayant-droits directs tiennent les droits pendant 70 ans après la mort de l’auteur). Affaire à suivre…

    Filmiquement,

    Franck.

  21. Je suis revenue visionner, trop beau, et que de souvenir pour la Normande que je suis en Camatrgue.

    Amitiés

  22. larocheauxloups Says:

    Nostalgie, quand tu nous tiens…
    Belle région que la Normandie.

    Franck.

  23. Cher ami « loup »,

    Désolé, c’est avec beaucoup de retard que je réponds à ton nouveau commentaire. Enfin, quand je dis je « réponds »… c’est uniquement pour te faire patienter car il me semble intéressant de rédiger un article à ce propos (titre alléchant : le secret perdu de Thibermesnil mais toutefois n’en attend rien de bien neuf car je ne suis pas initié… ) !

    Pour Antoine de Caunes, j’avais la même version. Quant à « Voici des ailes », c’est bien de l’avoir réédité mais je préfère l’édition originale avec les dessins de Lucien METIVET.

    Concernant le copyright c’est plus compliqué que cela en France et particulièrement en ce qui concerne Arsène Lupin…

    Lupinement tien,

    Arne Lupinès

  24. larocheauxloups Says:

    Pas de soucis, chacun fait comme il peut 🙂

    Pour les notions de Gnose glissée à travers les diverses oeuvres de certains (/beaucoups) de nos écrivains nationaux, j’ai bien peur il n’y ait aucun fantasme là-dedans. On retrouve les mêmes considérations planquées à travers l’architecture, la peinture (Steinlen, Lautrec, de Vinci), des inventions comme le cinéma, même la BD (Tintin, notamment, certains mangaka style Saint Seiya et autres), et j’en oublie… Mais effectivement, rien n’est visible de fait, il faut aller chercher çà sois-même et c’est tout le jeu. M’enfin…

    Pour le copyright en France, c’est bien 70 ans après la mort de l’auteur pour le domaine public. Dans certains pays c’est plus long, çà peut atteindre 100 ans! Mais effectivement, après il y a le droit liés aux adaptations, je sais que la production de la série avec Georges Descrières a détenu l’exclu sur Lupin pendant un bon moment jusqu’à la production du film de Salomé. Maintenant je ne sais pas du tout ce qu’il en est. Mais je crois que l’arrière petite fille de Leblanc veille au grain.

    Je ne connais pas l’original de Voici des ailes. Çà doit valoir le coup d’oeil. Faudra que je lise çà, j’adore moi-même le vélo (du moins en faire sur les chemins de campagne l’été, pas regarder connement le Tour de France à la télé!)

    Bien le bonjour lupin,

    Franck.

  25. […] « vérité », s’il en est une (mais de ce côté là je lorgnerais plus vers l’adage de l’illustre gentilhomme de la ca…), dépend donc du point de vue. Que vient faire la mort dans tout çà? Est-ce donc la fin des […]

  26. Maurice Says:

    Pour « Arnelupinès »
    J’ai entendu dire en 2003 ou 2004 que Patrick Ferté, suite à des pressions et des menaces, n’écrirait jamais son deuxième livre.
    Je ne sais pas ce qu’il en est en réalité.

  27. oui voiçi les 3 dernieres dates de la fin du cycle actuel : prochain carrefour important pour ce monde : 2017 ;
    apres viendra la date : 2025 , puis la fin du cycla actuel de l’humanité : 2026 … dans 14 ans …

  28. larocheauxloups Says:

    Eh bé… Que de sources sûres! Sur quoi sont fondées ces affirmations?

  29. Mireille Says:

    Oui, il serait intêressant de connaître sur quoi réfléchir sur ces nouveaux cycles de l’humanité dont personnellement je n’ai jamais entendu parler. Il serait bien d’y travailler dessus.!!
    Amitiés

  30. Mireille Says:

    Bonjour Clatot

    Que se passera-t-il en 2017 ?? Le savoir nous ouvrira peut être les yeux pour 2025 et 2026!!!
    D’ou tenez vous ces informations.?? Il serait interessant de se documenter pour en discuter..

    Merci

    Mireille

  31. larocheauxloups Says:

    Moi je sais!

    En 2017, le PhotoCoppé d’homme politique a déjà planifié son accession au trône présidentiel. Vous ne trouvez pas qu’on le voit beaucoup pour pas grand chose, en ce moment? Moi si, malheureusement…

    F.B.

  32. Mireille Says:

    Pour pas grand chose, c’ est exact, mais le plus qui m’interpelle, ce sont les voyages à l’ étranger!!!

    Le 813 ,’ est il pas un roman d’ A.Lupini inquiétant, dont l’objectif était si je ne me trompe de dominer l’ Europe!!!

  33. larocheauxloups Says:

    Je ne l’ai pas encore lu, çui-là mais il y a qqchose comme çà, oui. C’est une des plus importantes aventures du sieur Lupin. Mais le photoCoppé, ils ne l’avaient pas vu arriver, çui-là :)!

    F.B.

  34. oui les cycles cosmiques gouvernent le monde et j’ai retrouvé un systeme basé sur une periode de : 2025 ans soit 45*45 .
    ce systeme est different de l’astrologie il serait plutot un cycle lié à la terre ….
    pour les 9 dernieres années de 2017 à 2026 nous seront dans la periode de l’esprit …

    patrick numerologue ;

  35. oui cette grande et derniere periode de 9 années avant le jugement final de 2026 …( soit le fameux 666 de la bible qui represente le signe de la balance en astrologie qui est bien un symbole de jugement dernier ) cette periode 2017-2026 verra l’arrivée d’un prophete qui aura comme chiffre esoterique le : 515 … chiffre bien connu pour les connaisseurs de Dante .
    cet envoyé divin preparera la survie des elus ( ceux qui traverseront l’apocalypse et verront le futur age d’or de l’humanité ) il y a donc 2 chiffres le premier represente le futur prophete ( le 515 ) et le deuxieme nombre represente le jugement soit le ( 666 ) ….

  36. […] c’est que, à l’image de l’œuvre d’un François Rabelais, d’un Maurice Leblanc ou autre Jules Verne (pour ne citer que ces pointures aux imaginaires hypertrophiés), son livre […]

  37. Association des Amis d'Arsène Lupin Says:

    Réjouissons-nous, Lupiniens ! »

    Nous en avons tous rêvé, Jacques Derouard et les Editions des Falaises l’ont fait !

    Eh oui, il est là, tout odorant d’encre fraîche, mon volume de L’Aiguille Creuse. Jugez du peu : ‘L’édition originale illustrée, introuvable depuis 1909″. La première page de mon exemplaire m’est dédicacée, si ce n’est par Maurice Leblanc, par J. D. lui même. Vous comprendrez que j’en garde l’envoi en vous livrant le reste. Et si les es décors ne sont pas de Roger Harth ni les costumes de Donald Cardwell, le texte est bien de Maurice Leblanc, la préface et les notes, abondantes, de Jacques Derouard et les illustrations – d’origine – de Maurice Mahut.

    Le roman est reproduit tel qu’il parut en feuilleton de novembre 1908 à mai 1909, dans Je sais tout. En 1909 paraissait la toute première édition en librairie… et les première coupes du texte. Beaucoup d’éléments relatifs à l’histoire de la Normandie avaient été supprimés, le découpage du récit avait été modifié et les intertitres d’origine avaient tout simplement disparu. Les éditions se succèdent et les chiffres donnent le vertige : 40 000 exemplaires en 1916, puis 20 000 en 1918 pour atteindre un total de 120 000 exemplaires en 1922 et ce uniquement dans la collection des romans d’aventure et d’action. Et Maurice Leblanc devient, à son corps défendant, un « écrivain populaire ».

    Jacques Derouard nous restitue donc ici, une somptueuse Aiguille creuse, dans toute la saveur de son « jus » d’origine, parfaitement assaisonnée de notes toujours très documentées, pertinentes et passionnantes qui permettent de porter un regard neuf et étonné à la fois sur l’oeuvre et sur son auteur.

    Et un coup de chapeau (haut-de-forme, grâce à Léo Fontan) à Jean-Marc Deverre et à François Banse, respectivement directeur général et directeur éditorial de PTC-Editions des Falaises qui ont fait là une très belle oeuvre d’éditeur.

    Lors de nos Journées Lupiniennes des 11, 12 et 13 mai prochains, l’AAAL aura le très grand plaisir de vous présenter L’Aiguille creuse, en présence de Madame Florence Boespflug-Leblanc, petite-fille du Maître et de Jacques Derouard. Et vous pourrez acquérir l’ouvrage (à un prix d’Ami d’Arsène Lupin) et le faire dédicacer en duo et illico par Florence et Jacques, éminents membres de notre Association.

    Pierre-Antoine Dumarquez,
    Président de l’AAAL
    aaal.lupin@gmail.com

    L’Aiguille creuse
    Maurice Leblanc

    Préface et notes de Jacques Derouard

    Format : 14 x 22 cm, 390 pages, broché
    Parution : avril 2012
    Prix de vente : 18,30 euros

    code ISBN : 9782848111636

    « L’Aiguille creuse ! Voilà sans doute le plus célèbre des romans que Maurice Leblanc consacra à son génial Arsène Lupin.

    On trouvera ici un texte inédit en librairie : le roman est reproduit tel qu’il parut d’abord en feuilleton, de novembre 1908 à mai 1909, dans le mensuel Je sais tout. La première édition en librairie de L’Aiguille creuse, sortie le 15 juin 1909, donnait un texte sensiblement différent de celui qu’on avait lu dans Je sais tout : on supprima beaucoup d’éléments sur l’histoire de la Normandie, on modifia le découpage du récit et les titres des chapitres. L’on supprima aussi les nombreux intertitres qui soutenaient l’intérêt du lecteur.

    Une préface de Jacques Derouard et de nombreuses et riches notes éclairent le lecteur sur les évolutions de ce texte, sur les nombreux liens qui attachent Maurice Leblanc au pays de Caux.

    L’AUTEUR

    Maurice Leblanc est l’auteur de la série des Arsène Lupin, mondialement connue. Il est également l’auteur de plusieurs romans, nouvelles et articles un peu oubliés, rédigés avant que son héros lui offre le succès. Les éditions des Falaises ont republié Des Couples, Une Femme et, sous le nom de Un Gentleman, un ensemble de textes de commandes ou Maurice Leblanc façonne Arsène Lupin. Jacques Derouard accompagne ce projet éditorial avec des préfaces, postfaces et notes.

    CONTACTS

    Jean-Marc DEVERRE : jean-marc.deverre@ptc-rouen.com

    François BANSE : f.banse@ptc-rouen.com Tel : 02 35 89 78 00

    • larocheauxloups Says:

      Super initiative! Je m’en pourlèche les babines! Merci de l’info, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…

      Lupinement,

      Franck Balmary.

  38. L’Association des Amis d’Arsène Lupin (AAAL) organise ses désormais traditionnellesJournées Lupiniennes les 3, 4 et 5 mai 2013 à Etretat et dans un lieu prestigieux, décor d’une nouvelle de Maupassant (Une Vie) et d’un roman de Maurice Leblanc (L’Oeuvre de mort), le château du Bec-Crespin à Saint-Martin-du-Bec : http://chateaudubec.com/v1/

    Le n°14 de L’Aiguille Preuve, revue de l’AAAL, reproduit un article paru dans le Gil Blas illustré du 24 novembre 1895 et reproduit deux photographies du château du Bec (pp 80 à 83). Cet article présente L’Oeuvre de mort éditée en 1896 aux Editions Ollendorff et re-publié cette année aux Editions des Falaises, avec la collaboration de l’AAAL : elle sera présentée en avant-première lors des Journées Lupiniennes 2013

    Quelques années auparavant, en 1883, Maupassant avait décrit le château du Bec dans Une Vie :

    « Tout à coup, après un brusque détour du val, le château de la Vrillette se montra, adossé d’un côté à la pente boisée et, de l’autre, trempant toute sa muraille dans un grand étang que terminait, en face, un bois de hauts sapins escaladant l’autre versant de la vallée.

    Il fallut passer par un antique pont-levis et franchir un vaste portail Louis XIII pour pénétrer dans la cour d’honneur, devant un élégant manoir de la même époque à encadrements de briques, flanqué de tourelles coiffées d’ardoises.

    (…) « Regarde-moi ce portail ! Est-ce grandiose une habitation comme ça, hein ! Toute l’autre façade est dans l’étang, avec un perron royal qui descend jusqu’à l’eau ; et quatre barques sont amarrées au bas des marches, deux pour le comte et deux pour la comtesse. Là-bas à droite, là où tu vois le rideau de peupliers, c’est la fin de l’étang ; c’est là que commence la rivière qui va jusqu’à Fécamp. C’est plein de sauvagine ce pays. Le comte adore chasser là-dedans. Voilà une vraie résidence seigneuriale. »

    Les Journées Lupiniennes 2013  commenceront par la remise du Prix Arsène Lupin au Clos Lupin d’Etretat le vendredi 3 mai par Madame Boespflug-Leblanc, Présidente de l’Association des Amis du Clos Lupin. Elles se poursuivront avec l’Assemblée Générale de l’AAAL le samedi matin, au château du Bec, suivi d’un déjeuner puis d’un Colloque et d’une table ronde au cours desquels les lupinologues les plus distingués rendront compte de leurs dernières recherches, notamment sur les nouvelles et romans pré-lupiniens.
    Les participant se retrouveront ensuite en soirée pour un dîner organisé au château. Quelques privilégiés pourront y passer la nuit avant de se retrouver le lendemain au matin pour une balade littéraire sur les falaises d’Etretat.

    Le programme des Journées Lupiniennes 2013 peut être obtenu en adressant un courriel à l’adresse aaal.lupin@gmail.com.

    Participation au Colloque Lupinien pour les non-membres : 5 €.

  39. Geneviève C Says:

    Pendant que je regardais la vidéo, je me disais qu’un sujet comme  » Rennes-le-Château  » pourrait te plaire et que vois-je à la fin du visionnage ? La référence du site où je trainais pas plus tard qu’il y a 2 ou 3 jours sur Rennes-le-Château !!!
    http://www.rennes-le-chateau.com/
    Beau travail sinon ! Cela m’a fait quelque chose de revoir l’Arsène Lupin de mon enfance. Je ne me souvenais pas qu’il était aussi ésotérique….

  40. Monier Alain Says:

    Pourquoi le 2ieme livre (Lupin superieur inconnu de Patrick Ferte
    n’a jamais parru. Cordialement Alain Monier

    • larocheauxloups Says:

      Bonjour Alain.

      Merci de votre commentaire.

      La question sur Patrick Ferté s’est souvent posée. Les légendes urbaines parlent de menaces de mort qu’aurait reçu l’auteur quand il travaillait sur le Tome 2 de son livre événement. En tous cas, de fortes pression qui l’ont fait renoncer.

      F.B.

      • Merci, Franck, pour la très juste expression « légende urbaine » quant à l’arlésianesque tome 2 d’A.L. S.I. de Patrick Ferté. J’ai, pour ma part, une explication bien moins romanesque (quoi que…) que les « menaces de mort » qu’aurait reçu l’auteur pour ne pas publier…

        Avec Lupin (et ce farceur de Leblanc), il faut toujours chercher ailleurs, comme aller chercher le château de l’Aiguille dans la Creuse, par exemple.

        Peut-être les archives de l’Université de Toulouse-le-Mirail auraient des choses à raconter sur le sujet… Allez… Je vous donne deux indices… La revue « Annales », année 1972…

        Bien thermosophiquement
        PAD (Président de l’Association des Amis d’Arsène Lupin)

        • larocheauxloups Says:

          Merci, sire PAD 🙂

          Oui, beaucoup de choses ont couru sur ce livre qui a fait grand effet à sa sortie. J’avoue ne pas l’avoir encore lu car je voulais lire tous les Lupins avant, chose que je n’ai pas encore faite.

          Je pensais que c’était par le biais de ce livre de 1992 que l’oeil des chercheurs en mystères sévissant à Rennes-le-château s’étaient braqués de plus près sur l’oeuvre à tiroirs lupinienne et au génie cryptographique de Maurice Leblanc, quand Richard Khaitzine me confiait, il y a peut-être même pas un an, au détour d’un « com » sur facebook, que les premières allusions faites quant au caractère crypté des aventures d’Arsène Lupin se trouvait en réalité dans le Circuit de Philippe de Chérisey, sorti en 1967 ou 68.

          Je note les indices avec plaisir, ils sont inscrits dans mes yeux jaunes.

          Lupinement,

          F.B.

  41. larocheauxloups Says:

    Pour information, voici une interview de Patrick Ferté sur le site de L’œil du sphinx, à propos de son ouvrage sur Arsène Lupin, où l’on aura tout le loisir de constater la vivacité d’esprit de ce cherchant, jamais avare de ses mots. Interview dans lequel il évoque lui-même ce fameux tome 2 comme étant achevé, en tous cas très avancé.

    Interview: http://oeildusphinx.com/patferte.html

    F.B.

  42. verrons nous un jour, ce second tome -édité- ….?

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