Archive for the Esotérisme Category

Les étoiles de Compostelle

Posted in Esotérisme with tags , , , , , , , , , on 21 octobre 2009 by larocheauxloups

couv etoiles compostelleXIII° siècle. Les « essarteurs » vous prenaient une forêt chenue et, en vingt ans, vous en faisaient un versant fertile. Jehan le Tonnerre était de ceux-là, sauvages et farouches comme des chevreuils, tenus en lisière par les gens des villages, quand la curiosité et la fatalité l’ont mené jusqu’au chantier de construction d’une abbaye cistercienne. Et le voilà bientôt enrôlé par les Compagnons constructeurs, ces « Enfants de Maître Jacques », mystérieux « Pédauques » dont il fera partie après une longue initiation. Vincenot se fait plus que le chroniqueur de cette singulière aventure, à la fois mystique et quotidienne, des bâtisseurs de cathédrales : « Ces gens, ces pays, ces édifices, je les ai vraiment vus, touchés, respirés avec les yeux, les mains, les poumons de Jehan le Tonnerre… J’ai pensé alors que j’étais le « retour » de Jehan le Tonnerre, à sept cents ans de distance, dans le cercle d’Abred… »

Superbe résumé de 4° de couverture qui met goulûment en appétit et donne fébrilement envie de se plonger dans ce roman atypique et mystérieux.Henri Vincenot nous propose un livre fabuleux, truculent et initiatique, qui ne lâche plus le lecteur une fois les premières pages entamées. Vincenot, cet auteur aux multiples chefs d’oeuvre, longtemps rédacteur à La vie du rail, véritable Bourguignon « de la Montagne » où se déroule la majeure partie du roman. Une racine profonde, rurale, forestière, qui marque fortement l’histoire et l’environnement de Jehan le Tonnerre, jeune essarteur promis au dessouchage et au déboisement sa vie durant, happé par le compagnonnage des charpentiers qui coiffent les églises partout en construction dans l’Europe chrétienne du 13° siècle. Personnage central du roman de Vincenot, personnage attachant et terriblement naïf, qui découvre la vie, la religion et le monde à travers ses périples initiatiques.

Les étoiles de Compostelle, c’est d’abord l’écriture particulière de Vincenot, une écriture empesée, alourdie de termes techniques, architecturaux, nécessaires pourtant à la richesse sémantique et à la crédibilité des propos tenus. On ne forme pas un jeune apprenti (et par là-même le lecteur) avec des mots banals et courants. C’est encore une écriture lourde, profonde, difficile à maîtriser au début, sauvage, ardue à dompter. Une écriture vive et surannée, qui confère au roman un style inimitable qui embarque le lecteur dans un autre monde, un autre univers, la France du Moyen-Age, une France catholique, fille aînée de l’Eglise, traversée par un renouveau religieux via les croisades et les mouvements monastiques, une France encore celtisante, marquée par son passé gaulois, loin d’être unie et « française ». Un pays de montagnes bourguignonnes dur à vivre, où le labeur permet de survivre.

C’est ici que vit la Communauté, dont rien d’autre ne sera précisé, à part le mode de fonctionnement, simple et efficace : du communisme primaire, sans connotation politique, du Fournier en pratique, un phalanstère spontané, rejeté par les villageois. Jehan a 15 ans, et ne supporte plus cette ambiance étouffante. Curieux de nature, il surveille le nouveau chantier d’une abbaye, construite par des moins blancs au creux d’un val fertile, sous la direction d’étranges Compagnons marqués d’étranges sceaux. Aux côtés du Prophète, personnage énigmatique et truculent, Jehan observe le manège des bâtisseurs, et apprend les bases du Savoir. Un bien étrange personnage, ce prophète, nabot nauséabond, vieux et sénile, qui balance des bribes de Savoir peu à peu, montrant finalement l’étendue de ses connaissances. Et quelles connaissances ! Les Druides, les Celtes, tous ancêtres des Français, battus par César mais jamais véritablement défaits, mixant leurs cultures avec le catholicisme montant, mêlant au culte officiel leurs symboles et leur mythologie.

Une Connaissance fabuleuse, où le Prophète expose des révélations fracassantes, comment les symboles druidiques restent vivants, dans la pierre même des sanctuaires catholiques, ce qu’est la Vouivre, ce courant cosmique et tellurique des Celtes, comment les églises en sont la caisse de résonance, pour unir les Forces du Ciel et de la Terre, pour la régénération de l’humanité. Comment le catholicisme a adopté nombre de mythes et symboles celtes, comme la résurrection ou la croix, cette croix celtique, aux branches égales en un cercle qui les englobent, triple symbole de la Source, de l’incarnation terrestre et du Paradis. Et pourquoi les églises ne sont autre que des dolmens améliorés, ces temples primaires bâtis par les Atlantes rescapés, ces géants à la grande sagesse qui ont tout appris aux tribus celtes des côtes atlantiques.

Un Savoir fabuleux donc, que Jehan va affiner au contact des bâtisseurs, ces Compagnons qu’il rejoint bien vite en apprenti charpentier, parmi les Pédauques, portant symbole de la patte d’oie sur eux. Une initiation plus technique et en même temps spirituelle, au contact de l’architecture sacrée, apprenant la construction de la nave inversée au-dessus des murs montés par les Compagnons maçons. Une initiation longue et difficile, tant pour Jehan que pour le lecteur, mais tellement passionnante. Les démonstrations géométriques sont ardues mais fascinantes, et les Maîtres de Jehan tout autant. La dernière partie du livre constitue la révélation de Jehan, qui part rejoindre St Jacques de Compostelle en compagnie du Prophète, sur les traces des premiers géants Atlantes qui ont accosté sur les finis-terra européennes, là-bas en Galicie, mais également en Bretagne ou en Irlande. Un pèlerinage plein de surprises, où le but n’est pas celui auquel on pense… Et n’allez pas croire que la religion catholique est ici dénigrée, au contraire, la foi est universelle, et le Charpentier, comme le Prophète nomme Jésus le Christ, est un symbole puissant, malheureusement dévoyé par les hommes.

Un livre fort, qui prend au corps et aux tripes, un livre plein de Connaissances rares, à assimiler et à digérer, longtemps après avoir tourné la dernière page. Un livre qui sonne, et fait résonner en soi des échos lointains, quand la France n’était pas encore France, au plus profond de nos racines, parmi les druides, dans ce peuple celte aux multiples facettes, lointains échos qui survivent grâce à des personnages comme le Prophète, un être humain faillible et plein de contradictions, mais heureux de transmettre le Savoir, ce Savoir tant oublié et dénigré par nos esprits rationalistes ou religieux. Un Savoir qui ne s’offre pas mais doit se dompter et s’intégrer à soir, un Savoir généreusement donné au fil des pages de ce roman merveilleux. Serez-vous vous y ouvrir ?

Les étoiles de Compostelle
de Henri Vincenot

Nicolas

Le dieu cosmique

Posted in Esotérisme with tags , , , , , , , on 8 octobre 2009 by larocheauxloups

couv dieu cosmique

Ce livre est un prolongement de la série radiophonique « A la recherche du Dieu d’Einstein », animée par Jacques Languirand et diffusée sur la Première chaîne de Radio-Canada (2005-2006). Les auteurs cherchent à préciser en quoi consiste ce sentiment religieux dont parlait Einstein et quel est ce Dieu auquel il disait croire. Mais Einstein est aussi pour eux le symbole de tous ces scientifiques et philosophes modernes et contemporains qui sont en quête d’une religiosité et d’un Dieu qui puissent s’harmoniser avec leur démarche fondée sur la raison. Analysant la pensée de plusieurs d’entre eux et parmi les plus grands, les auteurs dégagent les principaux traits d’une « religion naturelle » et d’un « Dieu cosmique » qui pourraient bien être une nourriture pour toute quête spirituelle personnelle et une source à retrouver pour toute religion institutionnelle.

Ce livre est écrit à 4 mains, par un communicateur et un philosophe théologien, sous de bons hospices intellectuels donc. Un livre somme, un coup de poing qui va droit à l’âme et l’esprit du lecteur, une passionnante réflexion sur le principe divin, appelé dieu par commodité, parmi les philosophes et les scientifiques qui ont influencé et nourri le grand Einstein. On ne présente plus le personnage, qui a révolutionné la science moderne au début du siècle dernier, archétype du génie scientifique. On connaît moins le savant ouvert à la philosophie, fortement touché par Spinoza, le philosophe juif hollandais, grand penseur du 17° siècle. Les auteurs déroulent donc les sphères d’influence autour d’Einstein, depuis la Renaissance et les Lumières jusqu’aux philosophes contemporains, pour essayer de dégager les principes du Dieu cosmique et de la religion cosmique, laïcs et spirituels.

Ce qu’il y a de formidable dans ce livre, ce sont les citations d’Einstein qui émaillent les chapitres, permettant de bien comprendre sa pensée et ses réflexions à partir des matériaux étudiés :

« La religion cosmique est le mobile le plus puissant et le plus généreux de la recherche scientifique »

« Quand je porte un jugement sur une théorie, je me demande si, dans l’hypothèse où je serais Dieu, j’aurais aménagé le monde de cette manière-là »

« Trois idéaux ont éclairé ma route et m’ont souvent redonné le courage d’affronter la vie avec optimisme : la bonté, la beauté et la vérité »

« L’esprit scientifique, puissamment armé en sa méthode, n’existe pas sans la religiosité cosmique »

« J’appelle religion cosmique la religion d’un ultime degré, rarement accessible en sa pureté totale »

« La religion cosmique ne connaît ni dogmes ni Dieu conçu à l’image de l’homme et donc aucune Eglise ne l’enseigne »

Construit en 4 parties distinctes, le livre étudie d’abord la religion qu’Einstein a expliqué par bribes dans ses écrits, religion proche du panthéisme de Spinoza. Religion naturelle cherchée dans la 2° partie parmi les travaux des illustres prédécesseurs de Einstein : Spinoza donc, mais aussi Bacon, Hegel, Kant, Schiller, Leibniz… Puis dans la 3° partie parmi les scientifiques du 20° siècle, avec des ouvertures métaphysiques et mystiques, survolant un possible sens à la Vie et à son évolution. Sont ainsi mis dos à dos (néo)darwinistes, finalistes et créationnistes. Le cosmos ensuite, de plus en plus perçu comme énergie créatrice, intelligence ordonnatrice et totalité organique. La dernière partie approfondit les relations entre christianisme et religions d’Orient face au dieu cosmique, trouvant de nombreuses analogies conceptuelles.

Un livre qui place incessamment au bord d’un abîme de réflexion, enrichi de nombreuses citations qui permettent de bien appréhender les concepts expliqués et étudiés par les auteurs. Une réflexion qui doit être personnelle, puisque rien n’est imposé, ni dénigré d’ailleurs. Loin des provocations faciles, les auteurs placent simplement de côté les religions institutionnelles au début, pour mieux les examiner à la fin, Einstein étant avant tout savant et scientifique qui porte un regard profond sur le sentiment religieux. Une réflexion qui touche à l’essence même de l’homme, à son ontologie et au sens de son existence. Etonnamment, malgré les différentes sensibilités et concepts présentés, les convergences sont nombreuses, menant à un sentiment cosmique universel, au-delà des mots, à un principe créateur unique, aux attributs certes dissemblables et aux noms hétéroclites. Un champ unifié en physique, graal des théories scientifiques, mais concept étudié depuis longtemps par les penseurs et philosophes, le Tout dans l’Un, l’Un dans le Tout. Que l’on parle de panthéisme, de panenthéisme, du Hen kai Pan, de déisme, de théisme, ou de tout autre forgé par l’homme, le principe reste profondément le même, source de tant de fantasmes et de recherches.

Ici repose l’écueil du livre, justement, le fourmillement de concepts, l’éclatement tous azimuts des recherches pour essayer de capter la diversité de la pensée humaine sur un seul et même concept, le Dieu cosmique, qui porte tant et tant de noms sous finalement une seule réalité. Les auteurs brassent beaucoup d’idées, jonglent avec les mots barbares (avec un plaisir non dissimulé réjouissant cependant), et perdent le lecteur qui ne lit que la même chose à longueur de chapitres. L’épilogue révèle bien plus que les 250 pages précédentes, en un condensé fulgurant de ce qui a été écrit tout au long du livre, l’idée de religion cosmique, de Dieu cosmique, de principe divin qui peut bien porter tous les noms de la Terre, ce principe est fondamentalement le même pour tous, et chacun l’appréhende différemment, en son âme, et en son coeur.

Et finalement, tel est l’intérêt du livre, fournir au lecteur les outils intellectuels pour réfléchir par lui-même à partir des ses prédécesseurs qui ont longuement étudié le sujet, fournir les concepts pour appréhender une réalité immanente et/ou transcendante, forcément subjective, à vivre intérieurement. Comme Einstein l’a fait, sincèrement, sans prosélytisme ni mépris d’aucune sorte. Une religion naturelle, un panthéisme naturel, de l’intériorité à l’universalité. Réflexion qui nourrit le lecteur et l’Homme qu’il est, réflexion nécessaire pour se construire pleinement, à soi et pour les Autres. Passionnant.

« J’ai l’intuition de la construction extraordinaire de l’Etre. » Einstein

Le dieu cosmique
de Jacques Languirand et Jean Proulx
Le Jour Editions

Nicolas

Le défi cathare

Posted in Esotérisme with tags , , , , , on 2 octobre 2009 by larocheauxloups

couv defi cathareMontségur : planté sur le roc, au coeur de l’Ariège, un château démantelé. Ce haut lieu fut-il le temple d’un Graal ? Quel trésor, quel secret recèlent ces ruines où vécurent et moururent les derniers Cathares ?

Ceux-ci apparaissent dès le XI° siècle en Occitanie. Leur évangile est simple, direct, ascétique, tendant à détacher l’homme d’un monde raté qui n’est qu’oeuvre démoniaque. Leur influence s’étend bientôt sur toute l’Europe, mais le coeur du mouvement reste l’Occitanie.

C’est que les Occitans sont les descendants de races antiques : les Berbères, héritiers des Egyptiens et des mages de Pount ; les Ibères du Caucase, fils spirituels des Elamites. Les uns et les autres détiennent d’hallucinants pouvoirs et une technique des énergies cosmiques propres à désagréger ou à accélérer les rythmes civilisateurs. Sur le point de disparaître, ils transmettent leur sagesse à l’Occident. Et pour des raisons ethniques et historiques, c’est à la terre d’Oc qu’échoit le dépôt. Par l’intermédiaire des rois Wisigoths, il parvient aux comtes de Toulouse qui le transmettent aux Cathares.

Avec son talent de conteuse fascinante, Renée-Paule Guillot déroule l’histoire fabuleuse des troubadours qui transmettent légendes et informations cryptées, des rois Wisigtohs, venus s’installer aux confins de la France et de l’Espagne, au pied des Pyrénées, et des Parfaits, ces hommes et femmes bien mystérieux qui irritèrent l’Eglise Catholique de Rome au point d’être anéantis. Folle histoire de l’humanité, qui nous ramène aux siècles (pas si) obscures du Moyen-Age, en cette terre Occitane rebelle et fière, dirigée par la dynastie des comtes de Toulouse. Parfaits à la spiritualité simple et pourtant si difficile, créant écoles et villages, vivant en autarcie, portant la bonne parole par deux, l’apprenti et le maître (tiens, tiens, organisation bien connue des « maçons »). Elite sur-humaine qui cherche l’élévation au-dessus de ce monde « diabolique », de ce monde raté, imparfait, comme le bouddhisme ascétique. Parfaits, quasi ociété secrète dont l’accès est ardu et pas systématique pour le postulant, pour le novice. Parfaits, société dans la société, soutenue par le peuple Occitan et ses rois.

Une histoire fabuleuse qui nous mène à d’autres peuples, d’autres origines. Les Tartesses, peuple foncièrement religieux, précédant les Phéniciens et les Carthaginois dans la maîtrise de la Méditerranée. Les Ibères, maîtres du sud de l’Europe avant les Celtes, et les Berbères, luttant déjà et encore pour le pouvoir autour de notre mer intérieure. Et pour finir les Ases, qui nous mènent au Caucase, région énigmatique d’où semble parties les premières invasions de l’Europe occidentale. Une histoire de l’Homme à creuser encore, une histoire passionnante qui nous parle de nos origines, complexes et mélangées de différents peuples, de différentes cultures. Un retour en arrière vertigineux.

Et finalement le trésor cathare, source de tant de fantasmes, origine de la haine de Rome contre ses Parfaits indépendants de tout pouvoir. Le trésor cathare, donc, trésor physique ou trésor spirituel ? Ecritures mystiques ou reliques sacrées ? On parle du Saint Graal… ou de doctrines ésotériques et gnostiques… Les Parfaits seront persécutés et tués jusqu’aux derniers, officiellement. Ils emportent leurs secrets dans la tombe, malgré quelques survivances dans les recoins de l’Occitanie indomptée. Renée-Paule Guillot déroule l’écheveau de l’histoire et fouille toutes les sources à sa disposition pour essayer de comprendre ces Parfaits, leurs origines et leurs mystères. Un livre qui ouvre de nombreuses pistes de réflexions et de recherches. Fondamental.

Le défi cathare
de Renée-Paule Guillot
éditions Fernand Lanore

Nicolas

www.era-new.com

Posted in Esotérisme with tags , , on 1 octobre 2009 by larocheauxloups

era newLe site de l’ami Claude Jousseaume et de son acolyte Michel Fiore, présentés comme « cherchants » eux même, c’est dire qu’ils s’intéressent au visible comme à l’invisible. Site de libres pensées et d’articles sur l’Esotérisme, era-new.com est une mine d’information et d’articles passionnants sur de nombreux sujets : franc-maçonnerie, hermétisme, symbolisme, religion, spiritualités, philosophie, mysticisme, fortéisme, histoire… A savourer comme un bon vin, avec parcimonie et attention, pour bien assimiler les informations délivrées avec passion par les deux comparses.

www.era-new.com

Nicolas

Le monument des Droits de l’Homme, monument ésotérique

Posted in Esotérisme with tags , , , , , , on 17 juillet 2009 by larocheauxloups

monument droits de homme

Jacques Ravenne revient sur cet édifice, élevé en mémoire de la Révolution Française pour le bicentenaire. Conçu par

l’architecte tchèque Yvan Theimer en 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il existe vraiment et reste l’un des monuments les plus étranges et méconnus de Paris, perdu sur le Champ-de-Mars à quelques pas de la tour Eiffel.

Les symboles de toutes sortes gravés sur les piliers, la porte et la pierre font galoper l’imagination. Curieusement, la porte d’entrée ne laisse entrevoir aucune serrure, mais la présence d’un gond laisse penser que l’on peut y entrer. Autre détail : quand on regarde par l’un des trous pratiqués sur le mur ouest, on découvre que la porte a été gravée aussi à l’intérieur. Une très belle oeuvre qui mérite d’être redécouverte. (GADLU.info)

Le site Rennes-le-Château analyse en détails (menu Autres études, Les droits de l’Homme) ce monument étrange en plein coeur de Paris, en 2 volets : monument ésotérique, et monument initiatique. Passionnant : le Savoir et la Connaissance transmis à qui veut bien les voir et les comprendre au sein même de l’agora publique.

Nicolas

Le code maçonnique

Posted in Esotérisme on 15 juillet 2009 by larocheauxloups

Ce texte serait d’un dénommé Grillot de Givry auteur d’un ouvrage intitulé ” Grand Œuvre, XII Méditations sur la voie ésotérique de l’Absolu” datant de 1907.

code maconniqueHonore le Grand Architecte de l’Univers.
Aime ton prochain.
Ne fais point le mal.
Fais le bien.

Laisse parler les hommes.

Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les bonnes moeurs.
Fais donc le bien pour l’amour du bien lui-même.
Tiens toujours ton âme dans un état pur pour paraître dignement devant le Grand Architecte de l’Univers, qui est Dieu.
Estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants mais ne hais personne.

Parle sobrement avec les grands, prudemment avec tes égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère: c’est une trahison. Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
Écoute toujours la voix de ta conscience.

Sois le père des pauvres: chaque soupir que ta dureté leur arrachera augmentera le nombre de malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l’étranger voyageur; aide-le, sa personne est sacrée pour toi.
Évite les querelles; préviens les insultes, mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.

Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie!
Sois pour cet enfant l’image de la Divinité.
Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
Jusqu’à dix ans, sois son maître, jusqu’à vingt ans, son père, jusqu’à la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières; qu’il te doive une droiture éclairée, et non pas une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.

Si tu rougis de ton état, c’est orgueil; songe que ce n’est pas ta place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerces.

Lis et profite; vois et imite; réfléchis et travaille; rapporter tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même.
Sois content de tout, partout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice, courrouce-toi contre l’iniquité, souffre sans te plaindre.

Ne juge pas légèrement les actions des hommes, ne blâme point et loue encore moins; c’est au Grand Architecte de l’Univers qui sonde les coeurs à apprécier son ouvrage.

La Concorde grandit ce qui est petit.
La Discorde annihile ce qui est grand.
Voici l’épreuve des épreuves, celle où t’attendent, ricanantes et blêmes, les influences mauvaises, dans l’espoir de te voir trébucher et retomber dans les ténèbres extérieures.
Si tu y résistes, le Phœnix, succédant à l’Alcyon va éclore pour toi.
Le monde n’a pas conscience des supériorités naissantes. Prends donc la sainte habitude de souffrir le mépris de ceux qui valent moins que toi.
Pénètre-toi de cette vérité qu’il ne te sera jamais rendu justice, sinon lors de ton avènement dans la Lumière.
Il faut que tu deviennes complètement indifférent à l’opinion des hommes, ce qui est plus facile à exprimer qu’à réaliser.
Que t’importe de passer dans la foule pour une vague unité, lorsque tu as conscience de ta Royauté intellectuelle ?
Œuvre selon ta conscience, sans te soucier du résultat.
Accepte la gloire comme un fardeau, et ne la désire pas, sinon la gloire éternelle, celle des Philosophes : l’Absolu.
Si tu recherches l’assentiment humain, tu marches vers les ténèbres, tu es hors de la Voie.
Si tu désires être un Saint pour que l’on te reconnaisse comme tel, il est certain que tu ne le deviendras jamais.
Anéantis-toi, mon Disciple, dans un abîme d’humilité. sois infime parmi les infimes.
Abaisse-toi et tu te transfigureras un jour, et tu te réveilleras brillant et radieux, dans l’embrassement du Roi de Gloire, du Roi oriental séant sur son trône, comme disent les vieux maîtres, et tu entreras dans la Mer pourprée qui est le Magistère des Philosophes.
Mais tu n’es encore que le mercure lépreux qui a fait mourir le Soleil de justice sur l’effigie du quaternaire, souviens-t’en.

source : gadlu.info

Le manuscrit Voynich

Posted in Esotérisme with tags , , , , , , , on 13 juillet 2009 by larocheauxloups

couv voynichLe manuscrit Voynich, du nom de l’Anglais qui le dénicha dans une bibliothèque italienne en 1912, est un ouvrage écrit dans un alphabet et une langue inconnus. Accompagné de dessins mystérieux, le texte a été analysé par des scientifiques, linguistes et spécialistes en cryptologie, en vain. Alors que commence le troisième millénaire, ces pages restent une incroyable énigme. Traité sur un élixir de vie ? Récit d’une ancienne guerre oubliée ? Manuel liturgique cathare ? Théorèmes mathématiques d’un moine franciscain de génie ? Telles sont quelques-unes des nombreuses solutions proposées. Le Code Voynich présente, pour la première fois, l’intégralité des pages conservées à la Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l’université de Yale aux Etats-Unis. Le lecteur, qu’il soit spécialiste en linguistique, informaticien, amateur d’histoire ou simple curieux, va pouvoir se livrer à un passionnant exercice de déduction. Le Code Voynich est introduit par un texte de Pierre Barthélémy, journaliste spécialisé dans le domaine des sciences. Il retrace le contexte dans lequel s’inscrivent le manuscrit, les personnages et les événements historiques et propose quelques-unes des  » théories  » que des scientifiques ou des amateurs ont avancées. Beau livre merveilleusement illustré, Le Code Voynich est un témoignage historique incroyable et une fabuleuse énigme offerte à la sagacité de tous.

Un texte de Erhard Landmann décrypte ce fameux manuscrit énigmatique en des perspectives historiques fabuleuses et incroyables. Une analyse fondamentale et détonante, traduite par François de Sarre pour le CERBI. Et si les fondements historiques de notre civilisation étaient complètement faux, dûs à des erreurs de traduction ? Et si le vieil allemand était la langue mère de l’humanité issue du Moyen-Orient ? A lire plusieurs fois pour comprendre tous les détails et leurs implications.

Nicolas.

P.S.: voici une mise à jour sur l’état de l’art concernant les études du manuscrit de Voynich fin 2011.

Les Chrestians, un peuple venu de nulle part

Posted in Esotérisme with tags , , , , , on 8 juin 2009 by larocheauxloups

Peu d’événements étaient susceptibles d’étonner l’homme de l’époque médiévale car il survivait alors à grand-peine. Lorsqu’il avait résisté aux hivers rigoureux, aux guerres féodales et aux fléaux, il acceptait sans trop se formaliser les incursions de l’irréel ou du fantastique dans le réel. D’ailleurs, la frontière était floue entre l’imaginaire et le vécu et les phénomènes étranges pouvaient communément être acceptés comme des signes d’une autre réalité. L’Eglise elle-même saisissait les esprits en évoquant la présence immanente du malin et en décrivant les forces obscures de démons immatériels. La mort faisait partie du quotidien et chacun se savait continuellement menacé.

Qui étaient les Chrestians qui vécurent près de six siècles en Europe, et d’où venait réellement ce peuple qui tomba du ciel pour s’installer en France à l’époque médiévale?

Seul cet aspect de la pensée médiévale peut expliquer que, en l’an 800, sous le règne des Carolingiens, les habitants de la vieille ville de Lyon n’aient pas été choqués de l’apparition de surprenants objets descendants du ciel. Les Lyonnais franchirent les portes fortifiées de la ville et gagnèrent avec force cris les champs où venaient de se poser les  » vaisseaux « . Ils furent rapidement encerclés, puis un grand silence se fit lorsque le premier pilote sortit de l’engin. Comme les citadins ne comprenaient rien à son langage inconnu, il fut décidé sans autre forme de procès de s’emparer de ces êtres.

Les  » pilotes venus du ciel  » furent immédiatement cloués sur des planches et confiés au courant de la Saône et du Rhône. Ainsi pensait-on châtier ces étranges visiteurs qui  » venaient sur Terre pour abîmer les récoltes par le fracas de leurs terribles engins volants « .

Ce châtiment était supposé dissuader d’autres visiteurs célestes qui, voyant du ciel leurs compagnons emportés par les flots, se seraient tenus à distance de la Terre. Pourtant, des chroniqueurs médiévaux rapportent que, quelque temps plus tard, apparurent en grand nombre, dans nos régions et sous nos climats, des êtres aux caractéristiques physiques pour le moins étonnantes. Bien que d’abord persécuté, ils furent peu à peu tolérés jusqu’à vivre à côté des humains. Relégué au rang des bannis, ils s’organisèrent de façon autonome en marge de lasociété. Les représentants de cette race maudite furent baptisés  » Chrestians « ,  » Gézitains « ,  » Gahets « ,  » Agots « , ou encore  » Cagots « .

Les nombreux historiens à s’être penchés sur l’histoire de cet étrange peuple dispersé, retrouve, aux quatre points cardinaux de l’Europe, la même description de ces êtres que celle qui fut faite en France. Les Chrestians ont des caractéristiques physiques étranges : ils sont chauves, ils n’ont pas de pavillons d’oreilles visibles ( à leur place, on distingue deux trous, comme chez les sauriens ), ils ont les pieds et les mains palmés et ils dégagent une chaleur corporelle absolument anormale. Ce sont des particularités, maintes fois relevées, qui firent qu’on les relégua longtemps en tribus, aux portes des cités où ils érigeaient des sortes de faubourgs autonomes. Comme on considérait alors qu’ils avaient un aspect repoussant, obligation leur était faite d’être amplement vêtus, encapuchonnés et chaussées. Ceci étant, même soigneusement vêtus, les Chrestians avaient pour autres obligations de porter, cousue sur leurs vêtements, bien visible sur la poitrine, une patte d’oie séchée et peinte en rouge. Cette signalétique rappelée à la population que ces êtres avaient des pieds et les mains palmés !

On pourrait voir dans ces descriptions le fruit d’un ramassis de légendes et de fausses informations colportées par la rumeur si, au XVIe siècle, Ambroise Paré ( 1509 – 1590 ), le père de la chirurgie moderne, affecté au service du roi Henri II, ne s’était scientifiquement penché sur cette étrange race, maudite depuis déjà trois siècles.

À l’époque, les Chrestians, qui vivaient isolés, n’avaient perdu aucune de leurs caractéristiques physiques et physiologiques consignées sous les Carolingiens. Ambroise Paré passa plusieurs semaines à les étudier en s’efforçant de ne pas se laisser influencer, il s’attacha à accumuler de véritables constatations médicales et à les consigner soigneusement par écrit. Il rapporte notamment leur capacité prodigieuse à pratiquer la  » momification par magnétisme « . Cet exercice, rapporté ici dans le vieux français d’origine, est supposé révéler la puissance du magnétisme personnel:  » l’un d’iceux tenant en sa main une pomme fraîche, icelle après apparait soit aussi aride et ridée que si elle eut restée l’espace de huit jours au soleil « . Ambroise Paré explique cette réaction par la chaleur anormalement élevée dégagée par leur corps. On a dit que lors d’une saignée, est sorti de ses veines un liquide presque bouillonnant et d’une teinte entre le bleu et le vert. Ces caractéristiques firent qu’un arsenal juridique spécifique fut mis sur pied afin de les mettre au ban de la société et d’éviter qu’ils ne se mêlent aux humains.

Vivant en groupes dans les faubourgs des cités, ils avaient leurs propres cimetières où ils étaient systématiquement inhumés sans prêtre ni office religieux. Ils ne pouvaient exercer qu’un seul métier, celui de tonnelier car au Moyen Âge le bois était réputé ne pas véhiculer les maladies. Ces êtres étranges ne vivaient cependant pas dans la misère car ils avaient un grand sens des affaires. D’anciennes archives notariales nous ont laissé des inventaires de biens établis après le décès de Chrestians. On peut découvrir la description d’un niveau de vie très évoluée. Ces textes montrent, en outre, que ces hôtes étranges possédaient une capacité juridique relativement évoluée pour l’époque. C’est probablement pour éviter le développement d’une économie parallèle indépendante qu’un arsenal juridique draconien fut alors mis en place. Ainsi, bien qu’interdits des cités, les Chrestians pouvaient posséder des maisons intra muros à condition de ne pas les habiter eux-mêmes. Ceux qui étaient tentés de louer leurs propriétés à un humain devait obligatoirement passer par l’intermédiaire d’un gérant non Chrestians. Bref, un racket bien organisé a rapidement rendu tout à fait tolérable la présence de ces populations marginalisées.

Ceci étant, la tolérance n’aurait pas pu aller jusqu’à l’intégration : il leur était interdit de se marier, et plus encore de s’accoupler avec des humains. D’ailleurs, l’idée faisait sourire à l’époque car on semblait ne rien connaître de leur mode de reproduction. La rumeur populaire les disait bisexués au point que jamais on ne parlait d’eux en utilisant un genre ! C’est lors d’un procès que la discrimination était encore plus forte : il fallait les serments ou les témoignages de 7 Chrestians pour pouvoir rivaliser avec celui d’un humain ! Les choses continuèrent ainsi pendant tout le Moyen Âge mais, peu à peu, les Chrestians se sont fondus dans la population et, c’est peut-être le signe de leur intégration, au XVIIIe siècle, seul le folklore parle d’êtres aux caractéristiques aussi étranges. L’histoire devait accélérer la disparition du peuple banni.

La révolution de 1789 donna naissance au  » Droits de l’Homme « . Les Chrestians devaient immanquablement en profiter. Néanmoins, compte-tenu de l’étrangeté de leurs caractéristiques, une vaste étude médicale fut organisée afin de savoir si, oui ou non, ils pouvaient être considérés comme des hommes jouissant de la plénitude de ces droits nouvellement acquis. Les conclusions de l’examen révélèrent que les spécimens examinés n’étaient affectés qu’approximativement des symptômes décrits par Ambroise Paré et les chroniqueurs du Moyen Âge. Dès lors, les Chrestians purent se fondre et se couler dans l’anonymat de la ville, achever la totale dilution de leurs caractéristiques et occuper jusqu’aux plus hautes fonctions au sein de l’état sans que leurs origines puissent même lors être rappelées.

Pourtant, après les glorieuses victoires de l’Empire, auxquelles bon nombre d’entre eux avait efficacement participé, un reste de mépris existait encore à leur égard dans les campagnes. Quelques Chrestians y revinrent malgré tout, chargés de gloire. On possède même le témoignage de l’un d’eux, se plaisant à venir bruyamment, avec du retard, aux offices du dimanche, couvert de toutes ses médailles bravement gagnées. Vingt années plus tôt, n’ayant pu imaginer mettre les pieds dans l’église d’une ville ou d’un village, il bravait enfin ses anciens tortionnaires, analphabètes pour la plupart, afin de voir si l’un d’eux aurait eu,s elon ses propres termes,  » l’envie de venir lui friser les moustaches « .

Rares sont les scientifiques modernes qui se penchèrent sur ce phénomène historique. Les thèses ou écrits rédigés sur les Chrestians se comptent sur les doigts d’une main. À la faculté d’histoire, on consacre aujourd’hui un cours à l’énigme des Chrestians mais leur origine reste toujours inexpliquée. Certains auteurs du XIXe siècle ont avancé l’hypothèseque selon quoi ces étranges individus auraient pu être des lépreux. Cette thèse ne tient pas car la façon dont ils étaient traités ne ressemble pas au traitement particulier et aux signes distinctifs imposés aux lépreux au Moyen Age. En outre, des cimetières de Chrestians des XIIe et XIIIe siècles, récemment fouillés, laissent entrevoir des squelettes parfaitement sains, dépourvus des terribles lésions osseuses que l’on peut observer sur les restes des lépreux. D’autres chercheurs avancèrent l’hypothèse selon laquelle les Chrestians seraient les descendants de Sarrasins restés sous nos climats après les invasions. Or les chroniques du Moyen Âge assurent que les rares Chrestians non chauves portant les cheveux longs les avaient invariablement  » blond comme blé au soleil « . On a aussi parlé d’éventuels descendants de Vikings mais ces derniers étaient déjà, depuis longtemps, intégrés à la société européenne.

Le milieu purement scientifique, en dehors d’Ambroise Paré, ne s’est jamais préoccupé de savoir qui était vraiment les Chrestians, se contentant d’affirmer péremptoirement que  » des êtres bisexués, sans oreille, aux doigts palmés, avec un sang vert et chaud n’existaient pas « . Pourtant, en reprenant certains éléments de leur histoire, on peut, par exemple, être frappé par l’aspect de saurien qui fait du Chrestian un parfait extraterrestre, semblable à ceux décrits par les contactés depuis le milieu du XXe siècle ! Ensuite, fait encore plus troublant, ces êtres  » venus de nulle part  » débarquent en Occident et principalement en France, juste après qu’y soit apparue une inexplicable invasion de vaisseaux aériens dont les pilotes, une fois pris, étaient systématiquement jetés dans les rivières après avoir été cloués en croix. Ne faudrait-il pas voir en eux des survivants de débarquement durement réprimés, résultat d’un exode planétaire pacifique, plutôt que d’une tentative de colonisation ?

Ces vaisseaux apparus en grandes quantités, comme le décrivent si bien les documents de l’époque appelés capitulaires, n’ont finalement été remarqué que là où il y avait des témoins pour les voir, c’est-à-dire près des cités. On peut penser que la plupart de ces engins ont pu finalement débarquer sur Terre le plus paisiblement du monde. Quoi d’étonnant, dans ce cas, à ce que cette population aux caractéristiques physiologiques particulières ait formé une population rapidement mis à l’écart des villes ? Pendant plus de six siècles, ces hommes sont restés  » les maudits  » de notre histoire et il leur faudra attendre le XIXe siècle pour se fondre définitivement dans les rangs de la population terrienne. Pour approcher un peu plus le mystère de cette population paria, le château médiéval de Nestes (IXe – XIe siècle), dans les Hautes-Pyrénées, a ouvert le musée des Cagots. On y apprend notamment que l’on interdisait à ces  » intouchables  » du Moyen Age de boire aux fontaines de peur qu’il ne les souille!

Pour en savoir plus : http://pagesperso-orange.fr/jean-claude.baradat/cagot.htm

source : http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/chrestians/chrestians.htm

Rituels et obédiences maçonniques

Posted in Esotérisme with tags , , , , on 19 Mai 2009 by larocheauxloups

Un éclairage sur les différentes loges et obédiences qui constituent la franc-maçonnerie d’aujourd’hui, du moins en occident. Un petit topo d’Yves-Fred Boisset très intéressant quant à savoir ce que signifie entrer en loge maçonnique et qui pourfend au passage quelques idées reçues. Qui peuvent être notamment véhiculées par les parutions régulières et quasi-systématiques de pseudo « dossiers » dans des revues tout publics d’intérêt assez limité style l’Express, Le Point, et j’en passe…

Franck.

Origines de la franc-maçonnerie

Posted in Esotérisme with tags , , on 19 Mai 2009 by larocheauxloups

Yves-Fred Boisset nous lève un coin de voile sur les origines de la franc-maçonnerie. Nous entendons par franc-maçonnerie, les débuts de la maçonnerie spéculative telle que nous la connaissons aujourd’hui. Des réunions informelles des débuts jusqu’aux loges hiérarchisées d’aujourd’hui, l’évolution est intéressante et rien ne vaut une petite conférence vidéo pour expliciter tout çà.
A noter qu’il n’y a là qu’un fragment de la vidéo, le reste étant payant sur le site de baglisTV. Mais on y glane déja suffisamment d’éléments.
Merci à Yves-Fred Boisset pour ces éclairages.

Franck.